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    LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT SARKOZY – NE BRISEZ PAS CETTE CHAINE CITOYENNE

    Le Blog "Les témoins du Temps Présent" répercute cette lettre ouverte dont Médiapart a été  destinataire, destinée à Monsieur Nicolas Sarkozy, mais aussi à tous les citoyens : il est important que tous saisissent l'enjeu de ce second tour. Merci de reprendre ce texte, et de le diffuser à votre tour, sur les blogs, sur les courriels....
    Lettre citoyenne à Sarkozy

    Cette "lettre citoyenne" au Président Sarkozy, est publiée par Médiapart.

    Les citoyens français vous ont élu sur la foi et la sincérité d’un programme politique dont vous n’avez pas respecté les engagements et auquel vous avez maintes fois tourné le dos depuis votre élection, le 6 mai 2007.

    Aujourd’hui vous vous présentez une nouvelle fois au suffrage du peuple français et vous menez une campagne reposant sur une double imposture : la promesse d’une nouvelle rupture et l’oubli de votre bilan. Bien plus, vous utilisez les services de l’État au bénéfice de votre campagne et vous n’hésitez pas à exploiter les événements politiques, économiques et sociaux à des fins électoralistes et avec le soutien de nombreux médias qui propagent une insidieuse politique de la peur sur laquelle vous espérer bâtir une popularité.

    Cette lettre citoyenne entend simplement vous rappeler les trop nombreux engagements que vous n’avez pas tenus.

    Vous aviez promis en 2007 de maintenir le droit à la retraite à 60 ans : vous l’avez repoussé autoritairement à 62 ans, contre l’avis de la majorité des Français et au terme du plus long conflit social que la France ait connu depuis très longtemps. Nous n’oublierons pas !

    Vous avez souhaité dans vos propositions que « la formation initiale des enseignants soit assurée » : votre réforme a supprimé l’année de stage et conduit des milliers de jeunes enseignants non formés à exercer devant des élèves désemparés. Nous n’oublierons pas !

    Vous avez voulu réformer en profondeur l’université et la recherche et vous prétendez que cette réforme est le succès de votre quinquennat : les milliards promis ne sont jamais arrivés et de nombreux établissement de l’Enseignement supérieur sont aujourd’hui en déficit tandis que les organismes de recherche sont démantelés. Nous n’oublierons pas !

    Vous avez promis de « préserver l’excellence de notre système de santé » et d’«améliorer les conditions de travail des professionnels de la santé ». Vous avez fait fermer des hôpitaux et des maternités, créé des déserts médicaux dans de nombreuses régions, supprimé des dizaines de milliers de postes de personnels de santé et détérioré gravement l’accès aux soins de millions de français. Nous n’oublierons pas !


    Vous vous êtes engagé à « veiller rigoureusement à l’indépendance de la justice » : les nombreuses affaires en cours montrent crument l’exercice d’un pouvoir qui tend à privatiser la justice au service d’intérêts financiers, personnels ou politiques, et qui contrevient gravement au principe d’indépendance dont votre fonction vous fait pourtant le garant. Vos gouvernements successifs ont enfreint sous votre autorité l’Article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui dispose que la loi « doit être la même pour tous ». Nous n’oublierons pas !


    Votre politique a ainsi ébranlé les trois socles de la République française : la Sécurité sociale, l’École et la Justice. Nous n’oublierons pas !

    Au chapitre des Droits de l’Homme vous aviez promis à vos compatriotes de « franchir de nouvelles étapes dans la préservation et la conquête des libertés ». Les seules étapes que vous avez fait franchir à la société française constituent une inadmissible régression des Droits de l’Homme : votre politique sécuritaire et d’immigration, en flattant les idéologies d’extrême droite et en avivant les haines comme les peurs, a porté non seulement atteinte dans son application aux libertés démocratiques fondamentales, mais aussi aux principes intangibles des grands textes fondateurs de notre histoire, et que votre volonté politique a travaillé à déconstruire et à mettre en péril : La Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen, la loi de 1905, les valeurs issues du Conseil National de la Résistance. Nous n’oublierons pas !

    Sous votre présidence plusieurs ministres condamnés ou mis en cause dans des procédures ou des informations judicaires, ont continué impunément à exercer leurs fonctions alors que dans toute démocratie digne de ce nom ils auraient dû se mettre en retrait. Vous avez ainsi contribué à l’abaissement moral de la politique en la soumettant, soit à une idéologie condamnable, soit aux intérêts d’une oligarchie financière et d’un clan. Nous n’oublierons pas !

    Aveuglé par votre hyperprésidence et votre conduite autoritaire des affaires de l’Etat, vous avez dévalorisé le rôle du gouvernement et du Parlement. En refusant obstinément de vous mettre à l’écoute des citoyens, en méprisant les associations et les organisations syndicales, vous avez délité les liens sociaux et provoqué une crise démocratique et institutionnelle sans précédent dont vous portez l’entière responsabilité. Responsabilité encore aggravée par le choix de la provoquer en une période de grave crise économique et financière, crise que vous exploitez et que votre politique alimente en choisissant d’accabler les plus pauvres et en ne cessant d’enrichir la classe des Français les plus aisés. En cinq années d’exercice de votre pouvoir, vos gouvernements ont considérablement aggravé les inégalités sociales et économiques. Nous n’oublierons pas !

    Enfin, vous avez adopté à de multiples reprises un comportement public et fait des choix politiques qui ont rabaissé la fonction présidentielle ainsi que l’image, la culture et les valeurs de la France en Europe et dans le monde. Nous n’oublierons pas !

    Pour toutes ces raisons, en allant voter les 22 avril et 6 mai prochains, Nous n’oublierons pas que vous avez brisé le contrat social et politique qui vous unissait à nous. Vous avez perdu toute crédibilité.

    Il est temps, Monsieur le Président, que vous redeveniez un citoyen et un justiciable ordinaires.

    NE BRISONS PAS CETTE CHAINE CITOYENNE CONTRE L’OUBLI !
    DEFENDONS TOUS ENSEMBLE LA DEMOCRATIE !

    Cette lettre est une initiative participative et citoyenne. Son rédacteur souhaite simplement donner aux lecteurs de Mediapart qui pourraient la soutenir la possibilité de diffuser un texte d’intervention qui a trois fonctions principales. Souligner tout d’abord que l’élection présidentielle de 2012 comporte un enjeu exceptionnel : la défense de la démocratie dont les valeurs ont été mises à mal par cinq années de pouvoir autoritaire. Faire ensuite œuvre de mémoire en rappelant le terrible passif de ce quinquennat : aucun des engagements majeurs pris par le candidat de 2007 n’a été tenu. Cette lettre a enfin pour fonction d’apporter une possible contribution à la lutte contre l’abstention, qui, si elle devait être importante, pourrait faire le jeu du président-candidat. Or la démocratie est l’affaire de toutes et de tous.
    Cette lettre ne s’adresse pas prioritairement au lectorat de Mediapart, très majoritairement conscient des enjeux de cette élection. Elle n’aura d’effet que si les lecteurs de Mediapart s’en emparent pour la diffuser en premier lieu aux électrices et aux électeurs qui, à tort ou à raison, doutent de la politique et s’apprêtent à ne pas aller voter, c’est-à-dire, potentiellement plus d’un tiers de nos concitoyens.

    A cette fin chaque lecteur est invité à diffuser le texte de cette lettre à tous ses contacts par courrier électronique, en le copiant dans un message qui pourrait avoir l’objet suivant : LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT SARKOZY – NE BRISEZ PAS CETTE CHAINE CITOYENNE. 
    Les réseaux sociaux peuvent être aussi un relais efficace.

    Michel P.
    Posté par Michel P., 29 avril 2012 à 16:37

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    Oui, Sarkozy tient des propos pétainistes !

     

     

    "La journée internationale des travailleurs, fête des travailleurs, est une fête internationale annuelle célébrant les travailleurs. Elle est l’occasion d’importantes manifestations du mouvement ouvrier.


    Instaurée à l'origine comme journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail, elle devint rapidement une journée de célébration des combats des travailleurs. Elle est célébrée dans de nombreux pays du monde le 1er mai"


    (Wikipedia)


     

    A la recherche d'une formule électoraliste, Sarkozy trouve : "Le vrai travail". Formule tellement inappropriée qu'il la désavoue peu après...

     

    Donc, d'après lui il y aurait un faux travail et un vrai travail. C'est quoi, le faux travail, exactement ?

     

    Par contre, aujourd'hui, le nombre de sans travail ne cesse d'augmenter avec lui comme Président, et les chiffres sont sous-évalués (précaires, intermittents, chômeurs radiés injustement, sans droits etc).

     

    Le 1er mai, Sarkozy veut s'approprier ce nouveau symbole : La fête du Travail, du vrai travail, comme avant lui Pétain. Chaque jour une nouvelle formule, pour empêcher de réfléchir aux VRAIS problèmes, et en débattre : L'emploi, le pouvoir d'achat, la santé, l'école républicaine, la dette, les guerres que mène indument la France un peu partout, etc...

     

    Non, le 1er mai c'est la fête des travailleurs qui luttent pour la défense de leur emploi, pour de meilleurs conditions de travail, pour des salaires décents, etc.

     

    Et aujourd'hui, il y a de plus en plus de citoyens privés de travail, alors que le travail devrait être le premier des droits.

     

    Ne détournons pas le sens de cette journée : Il s'agit bien de la fête des travailleurs, et tous méritent notre respect. Il n'est pas tolérable de voir que M. Sarkozy passe son temps à cliver tout, à dresser les citoyens les uns contre les autres.  Il n'y a pas de faux travailleurs et de vrais travailleurs. Il y a des travailleurs, et des citoyens privés d'emploi parce que dans cette société du profit, le travail n'est plus un droit.

     

    Il y a un VRAI problème : Le nombre croissant de citoyens et de citoyennes privés de travail.

     

    Le 1er mai ne doit pas être récupéré par Nicolas Sarkozy, ni par personne. Il doit respecter la fête des travailleurs, de TOUS les travailleurs, et de ceux qui sont privés d'emplois du fait de la mondialisation ultra-libérale.

     

    Eva R-sistons

     

     


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  • Les 6 dangers mortels pour la civilisation

     

    danger.jpgAlors que nous sommes à la croisée des chemins pour l’avenir de l’humanité, Matthew Stain, chercheur au MIT, a déterminé les 6 dangers majeurs qui peuvent mettre fin à notre civilisation…


    1. Le changement climatique et le risque d’emballement du réchauffement à cause des effets en chaine. A partir d’un certain seuil, qui est celui auquel nous commençons à nous trouver, l’augmentation des températures provoque le dégel du sol des toundras, en permanence gelé jusqu’ici. Les grandes quantités de méthane emprisonné dans ce sol est alors libéré dans l’atmosphère, or le méthane a un effet de serre 10 fois plus puissant que celui du CO2. De même le réchauffement des océans risque de provoquer la fonte des hydrates de méthane présents au fond des océans.

     

    2. La fin du pétrole. Notre économie et tout notre mode de vie moderne ont été possibles « grâce » au pétrole, présent dans la plupart des objets que nous consommons et sur lequel sont basés presque tous nos moyens de transport. Le pétrole est aussi présent indirectement dans ce que nous mangeons. Il compose la plupart des engrais agricoles, des embalages, et il est aussi le carburant indispensable aux machines agricoles et au transport vers les lieux de distribution. C’est le pétrole qui a permis de multiplier par 5 les rendements agricoles depuis le milieu du 20è siècle. Sans le pétrole, il sera impossible de nourrir les 7 et bientôt 10 milliards d’habitants de la planète.

     

    3. L’effondrement de la vie dans les océans. Dans 11 des 15 plus grandes zones de pêche au monde, les ressources sont en voie d’épuisement. Plus grave encore : du fait de la pollution et de l’acidification des océans, le plancton est en train de disparaître, or il est à la base de la chaine alimentaire pour toute la vie marine.

     

    4. La déforestation. Plus de 50% des forêts dans le monde ont déjà disparu, et sous la « pression économique », la déforestation s’accélère. Celle-ci est par ailleurs responsable de 25% des émissions de gaz à effet de serre. Les forêts sont également indispensables à l’équilibre climatique et à la préservation des ressources en eau.

     

    5. La crise alimentaire mondiale. Pour la première fois depuis que la révolution agricole a commencé, la production de nourriture est en baisse chaque année alors que la population continue d’augmenter. Cette baisse est causée par l’extension des zones urbanisées au détriment des surfaces cultivées, et à la baisse des rendements agricoles du fait d’une utilisation excessive des pesticides et des engrais chimiques qui ont stérilisé les sols, éliminant les nombreux micro-organismes qu’ils abritaient et qui sont indispensables à la croissance des plantes. Les agriculteurs compensent la baisse des rendements en utilisant toujours plus d’engrais, mais cette fuite en avant ne pourra pas durer éternellement, d’autant plus que le pétrole va se raréfier.

     

    6. La surpopulation. Nous sommes actuellement aussi nombreux que tous les humains qui nous ont précédé sur Terre depuis que l’humanité existe.
    Jusqu’en l’an 1000, la population mondiale était d’environ 500 millions d’habitants. Au début du 19è siècle, elle a atteint un milliard. En 1930 elle atteignait 2 milliards. Aujourd’hui, moins d’un siècle plus tard, nous sommes 7 milliards.

    La surpopulation amplifie la pollution et la destruction de l’environnement, elle accélère également l’épuisement des ressources non renouvelables et de celles dont le renouvellement est plus lent que le rythme auquel nous les consommons.

     

    Auteur : Matthew Stain

    Source : www.arbredespossibles.com 


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