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    Conférence de François Asselineau

     

    sur L'histoire de France et les empires (2h05)

     

     

     


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    Et c'est le seul pays, à l'inverse des autres,

    qui a retrouvé son triple AAA !

    Parce que dégagée de l'euro, du FMI, etc,

      l' Islande a retrouvé son indépendance et sa prospérité !

     

     

     

    Sans nouvelles d’Islande : Pourquoi ?

    (texte qui circule sur le Net)

     

     

    Si quelqu’un croit qu’il n’y a pas de censure actuellement, qu’il nous dise pourquoi on a tout su au sujet des actes prédateurs de l'ordre mondial en Egypte, en Syrie ou en Lybie et pourquoi les journaux n’ont absolument rien dit sur ce qui se passe en Islande :

    - Le peuple souverain a fait démissionner un gouvernement au complet,


    - Les principales banques ont été nationalisées et il a été décidé de ne pas payer la dette qu’elles avaient contractée auprès de banques de Grande Bretagne et de Hollande, dette générée par la mauvaise politique financière des dirigeants corrompus,


    - Une assemblée populaire vient d’être créée pour réécrire la Constitution.


    Et tout cela, pacifiquement.


    Toute une révolution contre le pouvoir qui a conduit à cette crise. Voilà pourquoi rien n’a été publié pendant deux ans.


    Les citoyens européens doivent prendre exemple et cesser d'être des victimes face aux oppresseurs financiers et politiques.

     

    Brièvement, voici ce qu'il faut faire, comme les Islandais l'on courageusement faits :


    - 2008 : La principale banque du pays est nationalisée. La monnaie s’effondre, la bourse suspend son activité. Le pays est en banqueroute.


    - 2009 : Les protestations citoyennes contre le Parlement font que des élections anticipées sont convoquées et qu’elles provoquent la démission du Premier Ministre et, en bloc, de tout le gouvernement. La situation économique désastreuse du pays persiste. Par le biais d’une loi scélérate, il avait été proposé à la Grande Bretagne et aux Pays-Bas le remboursement de la dette par le paiement de 3.500 millions d’euros, montant que paieraient mensuellement toutes les familles islandaises pendant les 15 prochaines années à un taux d’intérêt de 5%.


    - 2010 : le peuple descend à nouveau dans la rue et demande que la loi soit soumise à référendum. En janvier 2010, le Président refuse de ratifier cette loi et annonce qu’il y aura une consultation populaire. En mars, le référendum a lieu et le NON au paiement de la dette remporte 93% des voix.


    Pendant ce temps, le gouvernement a entamé une investigation pour régler juridiquement les responsabilités de la crise. Les détentions de plusieurs banquiers et cadres supérieurs commencent. Interpol lance une enquête et tous les banquiers impliqués quittent le pays.


    Dans ce contexte de crise, une assemblée est élue pour rédiger une nouvelle Constitution qui reprend les leçons apprises de la crise et qui se substitue à l’actuelle qui est une copie de la constitution danoise.

     

    Pour ce faire, on a recours directement au peuple souverain. On élit 25 citoyens sans filiation politique parmi les 522 qui se sont présentés aux candidatures. Pour cela, il faut être majeur et recueillir le soutien de 30 personnes.


    L’assemblée constituante commence ses travaux en février 2011 afin de présenter, en partant des avis collectés dans les diverses assemblées qui ont eu lieu dans tout le pays, un projet de Grande Charte. Elle doit être approuvée par l’actuel parlement ainsi que par celui qui sera constitué après les prochaines élections législation.

     

    Voici, en bref, l’histoire de la Révolution Islandaise à mettre en œuvre en France :


    - Démission en bloc de tout un gouvernement


    - Nationalisation des banques


    - Référendum pour que le peuple puisse se prononcer sur les décisions économiques fondamentales


    - Emprisonnement des responsables de la crise et réécriture de la constitution par les citoyens.

    Nous a-t-on parlé de cela dans les médias européens ? En a-t-on parlé dans les débats politiques radiophoniques ? A-t-on vu des images de ces faits à la TV ? Bien sûr que non !


    Le peuple islandais a su donner une leçon à toute l’Europe en affrontant le système et en donnant une leçon de démocratie au reste du monde 

     

     

     

    Révolution en Islande :
    Le peuple chasse ses politiciens

    Silence total des Médias !

     

    C'est assez dur à croire, mais ce qu'il faut bien appeler une révolution du peuple, par le peuple, pour le peuple, se déroule actuellement en Islande, remarquez au passage le silence odieux des caniches qui nous servent de médias. L’information n'est presque pas relayée. 

    Pourtant, la nature des évènements en cours en Islande est sidérante : Un Peuple qui chasse la droite au pouvoir en assiégeant pacifiquement le palais présidentiel, une « gauche » libérale de remplacement elle aussi évincée des « responsabilités » parce qu’elle entendait mener la même politique que la droite, un référendum imposé par le Peuple pour déterminer s’il fallait rembourser ou pas les banques capitalistes qui ont plongé par leur irresponsabilité le pays dans la crise, une victoire à 93% imposant le non-remboursement des banques, une nationalisation des banques, et, point d’orgue de ce processus par bien des aspects « révolutionnaire » : l’élection d’une assemblée constituante le 27 novembre 2010, chargée d’écrire les nouvelles lois fondamentales qui traduiront dorénavant la colère populaire contre le capitalisme, et les aspirations du Peuple à une autre société.

     

      Alors que gronde dans l’Europe entière la colère des Peuples pris à la gorge par le rouleau-compresseur capitaliste, l’actualité nous dévoile un autre possible, une histoire en marche susceptible de briser bien des certitudes, et surtout de donner aux luttes qui enflamment l’Europe une perspective : la reconquête démocratique et populaire du pouvoir, au service de la population.


       
    1. Quand l’Islande réinvente la démocratie Le 16 décembre 2010

    Depuis le samedi 27 novembre, l’Islande dispose d’une Assemblée constituante composée de 25 simples citoyens élus par leurs pairs. Son but : réécrire entièrement la constitution de 1944 en tirant notamment les leçons de la crise financière qui, en 2008, a frappé le pays de plein fouet.

    Depuis cette crise dont elle est loin d’être remise, l’Islande a connu un certain nombre de changements assez spectaculaires, à commencer par la nationalisation des trois principales banques, suivie de la démission du gouvernement de droite sous la pression populaire.

    Les élections législatives de 2009 ont amené au pouvoir une coalition de gauche formée de l’Alliance (groupement de partis composé des sociaux-démocrates, de féministes et d’ex-communistes) et du Mouvement des Verts de gauche. C’était une première pour l’Islande, tout comme la nomination d’une femme, Johanna Sigurdardottir, au poste de Premier ministre.

    Très vite, le nouveau gouvernement se trouve face à un problème épineux : le règlement aux Pays-Bas et au Royaume-Uni d’une dette de 3,5 milliards d’euros suite à la faillite d’Icesave, banque en ligne dont les opérations étaient tournées principalement vers ces deux pays.

    Sous la pression de l’Union européenne, à laquelle les sociaux-démocrates souhaiteraient adhérer, le gouvernement fait voter en janvier 2010 une loi autorisant ce remboursement, ce qui reviendrait, pour chaque Islandais, à débourser pendant huit ans une somme d’environ 100 euros par mois.

    Mais le président de la République refuse de ratifier la loi, dont le texte est alors soumis à un référendum. À plus de 93%, les Islandais votent contre le remboursement de la dette (6 mars), et depuis le problème reste en suspens.

    C’est dans ce contexte que l’Islande décide de modifier sa constitution, qui en fait n’a jamais été vraiment rédigée : lorsqu’en 1944 la république avait été proclamée, on s’était contenté de recopier dans les grandes lignes la constitution du Danemark, pays dont l’Islande dépendait depuis plusieurs décennies, en remplaçant simplement le terme de “roi” par celui de “président de la République”.

    C’est donc une nouvelle constitution qu’il s’agit d’écrire entièrement, et pour cela on a décidé de faire confiance au peuple souverain. Il y a eu d’abord un appel à candidatures (tout le monde pouvait se présenter à l’exception des élus nationaux, à condition d’avoir dix-huit ans révolus et d’être soutenu par au moins trente personnes) auquel ont répondu 522 citoyennes et citoyens. C’est parmi eux qu’ont été élus les 25 constituants.

    Ces derniers commenceront à se réunir à la mi-février et rendront leur copie avant l’été. Parmi les propositions qui reviennent le plus souvent, on peut noter la séparation de l’Église et de l’État, la nationalisation de l’ensemble des ressources naturelles et une séparation claire des pouvoirs exécutif et législatif.

    Certes, l’Islande n’est qu’un petit pays d’environ 320 000 habitants. Elle donne cependant là une belle leçon de démocratie aux grands États dont la France : songeons que, dans notre pays, la réforme constitutionnelle de 2008 a été entièrement rédigée à l’Élysée, et que les parlementaires ne l’ont adoptée qu’à deux voix près après avoir été soumis pendant des semaines à des pressions intolérables de la part du chef de l’État.


    2. L’Assemblée constituante a été élue en Novembre

    Un jour, il y a quelques mois, un anglais passant par Paris, rencontré à la librairie Lady Long Solo, nous alertait sur la révolution en Islande. Quelle révolution ? On n’en entend parler nulle part.

    Une rapide recherche google ne donne rien du tout, aujourd’hui, ni en associant le mot « révolution », ni même « crise », où l’on ne trouve que des détails sur la crise financière, effectivement à l’origine de cette révolution, qui a eu lieu en 2008, dans ce pays d’à peine plus de 300 000 habitants, classé au deuxième rang mondial sur l’indice du développement humain, l’IDH, derrière la Norvège, à la veille de cette crise, en 2006.

    Confronté alors à la faillite brutale du système bancaire, le peuple était descendu dans la rue. Du jamais vu au pays des jeysers d’eau chaude. La droite avait aussitôt dû céder la place à la gauche. Et, pour commencer, les banques avaient été nationalisées.

    Notre informateur anglais en avait entendu parler pour les projets législatifs de liberté totale pour internet, tels que des sites anglais pensaient à s’héberger là. Plus encore, il insistait pour parler d’une véritable révolution, sans pouvoir la décrire plus, mais s’étonnant qu’on n’en ait jamais entendu parler.

    Cherchant alors avec obstination, on a fini par voir des images du palais présidentiel assiégé par une foule qu’on qualifierait ici sans hésiter d’anarcho-autonome.

    En plus des drapeaux noirs, on pouvait deviner dans la foule une forte composante de citoyenneté de type écologiste. Et on comprenait que le pauvre malheureux flic, tout seul devant le palais présidentiel, ait rapidement dû se rendre sous la pression de la foule.

    Celle-ci, néanmoins pacifique, n’usait que de casseroles et autres objets bruyants, selon la méthode argentine du cacerolazo, qui a su s’avérer très payante aussi là-bas.

    Le président avait plié bagage. Un nouveau gouvernement s’était institué. Mais, quelques temps plus tard, celui-ci avait la mauvaise idée de proposer le remboursement de la dette des banques vis-à-vis du Danemark ou de la Grande Bretagne. Le peuple est de nouveau descendu dans la rue.

    Un référendum sur la question était imposé par volonté populaire, et une petite majorité de 93% rejetait l’accord prévu par les gentils gouvernants. Parmi les informations glanées, cette image saisissante de l’agora dans les bains publics chauds, où le peuple s’assemble tous les matins pour débattre de comment refaire le monde.

    Consécration de cette révolution, l’élection d’une Assemblée constituante, le 27 novembre 2010, événement peut-être plus considérable que la nuit du 4 août 1789 où était votée l’abolition des privilèges, dont on ne se serait pas aperçu sans la vigilance de Truks en vrac, de notre ami B.Bec, du Gers, relayant le CADTM, ou de Jean-Luc Mélenchon, qui trouve là une similitude avec ses propres thèses constitutionnalistes, mais ne semble pas voir plus loin que le bout de son nez anti-capitaliste.

    Merveille de la désinformation. Un événement aussi considérable qu’une véritable révolution démocratique, telle qu’on n’en a jamais vue en Europe, peut se produire sans que la presse, ni google, ne permettent d’en savoir quoi que ce soit.

    C’est sûr qu’à l’heure de la consolidation anti-démocratique que vivent la plupart des pays européens, l’exemple islandais ne fait pas vraiment l’affaire de nos régimes policiers, qui montrent là encore leur aptitude à verrouiller rigoureusement la conscience collective.

    On aimerait assurément en savoir plus sur cette révolution islandaise. Voilà des mois que Paris s’éveille rêve de téléporter sa rédaction pour un reportage approfondi au pays des chasseurs de baleines et d’utopie. S’immerger dans les bains chauds de la révolution démocratique fait certes envie, surtout vu du cœur de notre hiver sécuritaire.

    Il faut s’imaginer les 25 « simples citoyens » qui vont plancher sur la constitution idéale. Le souffle de l’humanité devrait se retenir. Où l’on verra probablement qu’il n’est pas difficile de faire mieux que toutes les figures de pseudo-démocraties qui se sont déclinées jusqu’ici sur les cinq continents.

     

    source : parisseveille.info

     

    http://www.vigile.net/Revolution-pacifique-en-Islande 

    http://zebuzzeo.blogspot.fr/2012/02/revolution-en-islande-le-peuple-chasse.html

     

     

    Poursuivre la lecture sur mes blogs :


    Crise: ne vaut-il pas mieux laisser les banques faire faillite? - l'islande 

    La révolution en cours de l’islande : il faut la connaître ! (silence médias)

    L'islande a retrouvé son indépendance, sa note est relevée par une agence de notation

    Révolution démocratique en islande, que vive l’islande !


    http://www.planete-revelations.com/t4488-revolution-pacifique-en-islande-black-out-des-medias

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    Crise : Potion Irlandaise contre potion Islandaise - Le blog d' Eva, R ...

    Islande, un modèle - Eva, R-sistons à la crise 

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    La triple alliance contre la Syrie

     

     

    Alors que l’aile médiatique du dispositif pour la guerre en Syrie conforme sa version des événements au storytelling de l’OTAN, la réalité documentée sur le terrain est toute autre. Pour le professeur James Petras, il ne s’agit pas d’une guerre civile, mais d’une attaque coordonnée menée par une coalition internationale. Le gouvernement syrien ne réprime pas des manifestants pacifiques, mais combat les groupes armés des mercenaires d’Al-Qaïda.


    Réseau Voltaire | New York (États-Unis) | 31 mars 2012

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    Quelques-unes des armes saisies lors de la libération du quartier de Baba Amr à Homs.

    L’indignation exprimée par les politiciens occidentaux, les États du Golfe ainsi que par les médias au sujet du « massacre des citoyens syriens manifestant pacifiquement contre l’injustice » est cyniquement conçue pour couvrir les rapports établis sur la conquête violente de quartiers, de villages et de villes entières par des bandes armées, brandissant des fusils d’assaut et semant des bombes le long des routes.


    L’assaut contre la Syrie est soutenu par des fonds, des armes et un encadrement étrangers. Du fait du manque de soutien à l’intérieur du pays, une intervention militaire directe provenant de l’extérieur sera de toute façon nécessaire pour assurer le succès de l’opération. C’est dans cette perspective qu’une immense campagne de diplomatie et de propagande a été mise en place afin de diaboliser le gouvernement légitime en Syrie.

     

    L’objectif est d’imposer un régime fantoche et de renforcer le contrôle impérial de l’Occident au Moyen-Orient. À court terme, cela permettra d’isoler l’Iran en prévision d’une attaque par Israël et les États-Unis et, à long terme, on élimine de nouveau un gouvernement laïque, indépendant, et proche de la Chine et de la Russie.


    Afin de mobiliser l’opinion publique mondiale derrière ce coup de force des Occidentaux, d’Israël et des États du Golfe, plusieurs stratagèmes de propagande ont été utilisés, justifiant une nouvelle fois la violation flagrante de la souveraineté d’un pays, dans le prolongement des destructions réussies des gouvernements laïcs d’Irak et de Libye.

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    Le contexte général : agressions en série

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    Bernard Henry Lévy en compagnie de Laurent Fabius et Bernard Kouchner, respectivement prédécesseur et potentiel successeur du ministre des Affaires étrangères français Alain Juppé, lors d’un meeting pour une Syrie « démocratique », le 4 juillet 2011. Absent, le leader centriste François Bayrou avait enregistré un message. Le lobbyiste était parvenu à cette occasion à faire prêter serment pour une « démocratisation » de la Syrie sur le modèle libyen à une assemblée comptant par ailleurs la responsable du parti écologiste Cécile Duflot.

    La campagne actuelle de l’Occident contre le gouvernement indépendant d’Assad fait partie d’une série d’attaques contre les mouvements pro-démocratie et les régimes indépendants dans toute l’Afrique du Nord jusqu’au Golfe Persique.

     

    La réponse de l’Empire au mouvement démocratique égyptien qui renversa la dictature de Moubarak fut de soutenir la prise en main du pouvoir par la junte militaire, accompagnée d’une campagne meurtrière qui conduisit à l’emprisonnement, à la torture ou à l’assassinat de plus de 10 000 manifestants.


    Face à des mouvements pro-démocratie similaires à ceux du monde arabe, les dictateurs autocrates du Golfe soutenus par l’Occident ont écrasé les soulèvements à Barhein, au Yemen et en Arabie Saoudite.

     

    Cette agressivité s’est prolongée jusqu’au gouvernement laïque de Libye, où les puissances de l’OTAN ont lancé un bombardement aéronaval massif pour appuyer les bandes de mercenaires, participant à l’anéantissement de l’économie et de la société libyenne. Le déchaînement de ces gangs armés a conduit au saccage des zones urbaines et à la dévastation de la campagne. Les forces de l’OTAN ont éliminé le gouvernement laïque de Kadhafi, faisant torturer et assassiner celui-ci par leurs mercenaires. L’OTAN à supervisé l’emprisonnement, la torture et l’élimination de dizaines de milliers de fonctionnaires, de civils et de partisans de Kadhafi.

     

    L’OTAN a soutenu le régime factice quand celui-ci s’est lancé dans un pogrom sanguinaire contre les Libyens d’ascendance sub-saharienne et les travailleurs immigrés du Sud-sahara, des groupes qui avaient jusque là bénéficié des programmes sociaux généreux de Kadhafi. La politique impériale du « Ruiner et Régner » est devenu le « modèle » pour la Syrie : créer les conditions d’un soulèvement de masse dirigé par les fondamentalistes musulmans, financés et entrainés par des mercenaires occidentaux et des États du Golfe.

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    La voie sanglante de Damas à Téhéran

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    La secrétaire d’État Clinton en compagnie des ses homologues des Affaires étrangères Sheikh Abdullah bin Zayed al-Nahyan des Émirats Arabes Unis, William Hague du Royaume-Uni et Ahmet Davutoglu de Turquie, appelant à une intervention « humanitaire » lors de la conférence des « amis de la Syrie » le 24 février 2012.

     

    Selon le Département d’État, « le chemin vers Téhéran passe par Damas » :

     

    - l’objectif stratégique de l’OTAN est de détruire le principal allié de l’Iran au Moyen-Orient ;

     

    - pour les monarchies absolues du Golfe, le but est de remplacer une république laïque par une dictature théocratique vassale ;

     

    - pour le gouvernement turc, il s’agit de favoriser un régime soumis au dictat de la version d’Ankara du capitalisme islamique ;

     

    - pour Al-Qaïda et ses alliés salafistes et wahhabites un régime théocratique sunnite, débarrassé des syriens laïques, des alaouites et des chrétiens servira de tremplin dans le monde islamique ;

     

    - et pour Israël, une Syrie divisée et ensanglantée permettra d’assurer son hégémonie régionale.

     

    Ce n’est pas sans une certaine clairvoyance prophétique que le sénateur ultra-sioniste états-unien Joseph Lieberman déclara quelques jours après les attaques du 11 septembre 2001 par « Al-Qaïda », avant même d’examiner les véritables auteurs des attentats : « d’abord nous devons nous attaquer à l’Iran, à l’Irak et à la Syrie ».


    Les forces armées anti-syriennes représentent un large spectre de perspectives politiques contradictoires, unies seulement par leur haine commune pour ce régime laïque, nationaliste et indépendant qui a gouverné la complexe société multi-ethnique syrienne depuis des décennies.

     

    La guerre contre la Syrie est la rampe de lancement principale d’une future résurgence du militarisme occidental depuis l’Afrique du Nord jusque au Golfe « Persique », le tout soutenu par une campagne de propagande systématique proclamant la mission démocratique, humanitaire et « civilisatrice » de l’OTAN au nom du peuple syrien.

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    Le chemin de Damas est pavé de mensonges

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    Combattants de l’Armée « syrienne » libre (ASL). Composée principalement de mercenaires et de fanatiques, financée par le Qatar, armée par la Turquie et encadrée par la France et la Grande-Bretagne, celle-ci n’est ni syrienne, ni libre.

    Une analyse politique et sociale objective de la plupart des combattants armés en Syrie réfute toute tentative visant à convaincre que l’insurrection a pour but la démocratie pour la population de ce pays. Des guerriers fondamentalistes autoritaires forment l’épine dorsale de l’insurrection.

     

    Les États du Golfe finançant ces voyous sont eux même des monarchies absolues.

     

    Cet Occident qui impose un gouvernement de brutes mafieuses en Libye ne peut en aucun cas se réclamer d’une prétendue « intervention humanitaire ».


    Les groupes armés infiltrent les villes et utilisent les foyers de population comme des boucliers d’où ils lancent leurs attaques contre les forces gouvernementales. ils procèdent en forçant des milliers de citoyens à quitter leurs habitations, leurs magasins et leurs bureaux, qu’ils utilisent alors comme avant-postes militaires. La destruction du quartier de Baba-Amr à Homs est un exemple typique de l’utilisation de civils comme boucliers humains par des gangs armés et comme support de propagande pour diaboliser un gouvernement.


    Ces groupes armés de mercenaires n’ont aucune crédibilité nationale auprès de la masse syrienne. Une de leur principale unité de propagande est située au cœur de Londres, le soi-disant « Observatoire Syrien des Droits de l’Homme », agissant en étroite coordination avec les services secrets britanniques pour élaborer d’épouvantables histoires d’horreurs visant à attiser le sentiment en faveur d’une intervention de l’OTAN.

     

    Les rois et les émirs des États du Golfe, eux, financent les combattants.

     

    La Turquie fournit des bases militaires et assure le contrôle du flux des armements à travers la frontière, ainsi que les déplacements des dirigeants de la soi-disant « Armée Syrienne Libre ».

     

    Les États-Unis, la France et l’Angleterre fournissent les armes, l’entrainement et le dispositif diplomatique.

     

    Les « jihadistes » fondamentalistes en provenance de l’étranger, incluant des combattants d’Al-Qaïda venant de Libye, d’Irak et d’Afghanistan, sont engagés dans le conflit.

     

    Il ne s’agit pas d’une « guerre civile » : il s’agit d’un conflit international opposant une triple alliance contre nature des impérialistes de l’OTAN, des despotes des États du Golfe et des fondamentalistes musulmans, à un régime nationaliste, indépendant et laïque.


    L’origine étrangère des armes, du dispositif de propagande et des combattants mercenaires révèle la sombre nature impériale et « multinationale » du conflit. En fait, le soulèvement violent contre l’État syrien est une campagne impériale de renversement d’un allié de l’Iran, de la Russie et de la Chine, au prix de la destruction de l’économie syrienne et de sa société, fragmentant le pays et déclenchant des guerres sectaires d’extermination contre les minorités alaouite et chrétienne et les partisans de la laïcité.


    Les morts et les fuites de réfugiés ne sont pas la conséquence d’une violence gratuite commise par un État assoiffé de sang. Les milices soutenues par l’Occident ont capturé des quartiers entiers par la force des armes, détruisant les oléoducs, sabotant les transports et faisant sauter des bâtiments gouvernementaux. Du fait de ces attaques, les services de bases à la population syrienne furent bloqués, dont l’éducation, l’accès aux soins médicaux, la sécurité, l’eau, l’électricité et les transports. Ce sont eux qui portent la responsabilité du « désastre humanitaire » (celui-là même que leurs alliés impériaux ainsi que les officiels des Nations-Unies imputent a l’armée et aux forces de sécurité syrienne).

     

    Les forces de l’ordre syriennes combattent pour préserver la souveraineté d’un État laïque, pendant que l’opposition armée déchaîne sa violence au nom de leurs donneurs d’ordres de l’étranger, à Washington, Riyad, Tel-Aviv, Ankara et Londres.

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    Conclusions

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    Le projet de réforme constitutionnelle soumis à référendum par Bachar el-Assad a été approuvé à près de 90 % des suffrages exprimés. 57,4 % des électeurs se sont rendus aux urnes, soit plus de 8 millions de Syriens. C’est le taux de participation à un scrutin le plus important depuis plus de 60 ans.

    Le referendum organisé par le régime Assad le mois dernier a attiré des millions d’électeurs syriens, au mépris des menaces impérialistes occidentales et des appels au boycott des terroristes. Cela indique clairement qu’une majorité de Syriens préfère un règlement pacifique et négocié, et rejette la violence des mercenaires.

     

    Le « Conseil National Syrien », soutenu par l’Occident et l’« Armée Syrienne Libre » armée par la Turquie et les États du Golfe, rejette les appels russes et chinois au dialogue et à la négociation alors que le gouvernement d’Assad les a acceptés.

     

    L’OTAN et les dictatures du Golfe poussent leurs pions à soutenir un changement de régime violent, une politique qui a déjà entrainé la mort de milliers de Syriens.

     

    Les sanctions économiques des États-Unis et de l’Union Européenne ont pour objet de casser l’économie syrienne, avec l’espoir que les privations aiguës conduiront une population appauvrie dans les bras de leurs brutaux exécutants. Dans ce qui est une répétition du scénario libyen, l’OTAN propose de « libérer » le peuple syrien par la destruction de son économie, de sa société civile et de l’État laïque.


    Une victoire militaire occidentale en Syrie ne ferait qu’alimenter davantage la frénésie militariste. Cela encouragerait l’Occident, Riyad et Israël à provoquer une nouvelle guerre civile au Liban. Après avoir démoli la Syrie, l’axe Washington-Bruxelles-Riyad-Tel-Aviv se dirigera vers une confrontation encore plus sanglante avec l’Iran.


    L’horrible destruction de l’Irak, suivie par l’effondrement de l’après guerre en Libye, fournissent un tableau terrifiant de ce qui attend la population syrienne : un écroulement accéléré de son niveau de vie, l’éclatement de son pays, le nettoyage ethnique, le règne de gangs sectaires fondamentalistes, et l’insécurité totale pour les biens et les personnes.

     

    De la même façon que « la gauche » et les « progressistes » avaient présenté le saccage de la Libye comme le « combat révolutionnaire de démocrates insurgés » puis s’en étaient allés, se lavant les mains des conséquence sanglantes de la violence ethnique contre les Libyens noirs, ils reprennent a présent les mêmes slogans pour une intervention militaire contre la Syrie. Ces mêmes libéraux, progressistes, socialistes et marxistes qui appellent l’Occident à intervenir dans la « crise humanitaire » depuis leurs cafés et leurs bureaux a Manhattan et Paris, auront perdu tout intérêt dans l’orgie sanguinaire qui succéderait à la victoire de leurs mercenaires une fois Damas, Alep et les autres villes syriennes soumises par les bombes de l’Otan.


    http://www.voltairenet.org/La-triple-alliance-contre-la-Syrie


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    Nicolas Sarkozy : le retour du prestidigitateur de la République. Va-t-il réussir ses tours de magie ?

    Publié le5 avril 2012

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    (..) Quelle est la différence entre le Sarkozy de 2007 et celui de 2012 ? Son programme annoncé en grande pompe n’est que le frère siamois de celui de 2007 et dont toutes les promesses n’ont jamais été tenues, à part enrichir plus les riches.


    Le candidat autoproclamé du peuple vient encore une fois de l’insulter. Entre envolées lyriques- n’est pas poète qui veut-, salmigondis, loghorrée morbide et mortifère, mots euphorisants, il y avait de quoi s’endormir. En axant son discours essentiellement en termes techniques, le président-candidat sait que le commun des mortels ne vera que du feu.

     

    Il parle de 115 milliards d’euros d’efforts, qui seront nécessaires pour les 5 ans à venir, dont 75 milliards d’économies de dépenses et 40 milliards de hausse d’impôts. Un enfumage pour les initiés. Ce n’est pas tenable. La réalité, en l’espèce, c’est plutôt une demande d’efforts aux collectivités locales, et non au Gouvernement. Cherchez l’erreur ! S’il ne tient pas ses promesses qui n’en sont pas, il accusera les collectivités locales. Méfiance, cet homme est dangereux.


    Aussi, en sortant sa calculette qu’il n’utilise même pas, le mythomane oublie volontairement de dire que, ce ne sont que des hypothèses. C’est peuit-être faisable, si et seulement si, la croissance passe à 2 % par an, et ceci,  à partir de… 2014, et si les collectivités locales s’alignent sur l’Etat avec le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Une mécanique mensongère donc… Ne pouvant expliquer ses chiffres très contestés et contestables d’ailleurs, le voltigeur de la daube argue, sans toutefois s’expliquer:  “Si mes prévisions de croissance ne tiennent pas, alors, celles de François Hollande, encore moins.” Voyez le délire ! (..)

     

    Nicolas Sarkozy : le retour du prestidigitateur de la République. Va-t-il réussir ses tours de magie ?

     

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  • Nicolas Sarkozy en visite à la fonderie Le Bronze Industriel, à Suippes dans la Marne, jeudi 15 mars.

     

     

    La Fondation Terra Nova, proche du PS, a accusé, mercredi 4 avril, Nicolas Sarkozy de préparer le "plus important plan de rigueur en France depuis 1945".

    "La hausse des impôts sur les Français est bien plus importante que les 40 milliards d'euros annoncés par le président de la République", assure la Fondation qui évoque, dans une note à paraître, une "hausse réelle" de 47 milliards d'ici à 2016.

    "Ce chiffre atteindrait même 60 milliards d'euros entre 2011 et 2016, une fois réintégrée la TVA sociale", qui doit entrer en vigueur au 1er octobre si Nicolas Sarkozy est réélu, ajoute Terra Nova.

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    Source: Le Monde


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