Pour les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, invités de Nouvelobs.com, l'État est "au service des puissances financières et de l'argent".

"Les hommes et les femmes politiques vivent en effet dans une bulle éloignée des nourritures populaires. Nicolas Sarkozy n'est en effet pas seul à profiter des bonnes cuisines de l'Elysée ou du Bristol. Il est dans notre livre le président de la République au service des plus riches, au service d'une oligarchie qui concentre toutes les richesses et tous les pouvoirs de la nation. La manière dont on fête l'élection présidentielle a une valeur symbolique. Pour Mitterrand, je me souviens de la place de la Bastille. Pour Chirac c'était la République. Un palace parisien est bien symbolique de ce qui a suivi pour Sarkozy." répondent les sociologues. (..)

L'idéologie néo-libérale

de Nicolas Sarkozy

"Pouvez-vous décrypter dans sa politique, l'idéologie néo-libérale de NS ?" demande un internaute. "Le néo-libéralisme est cette phase du système capitaliste qui met au cœur du pouvoir politique le pouvoir des affaires. Il a été magnifiquement mis en scène le 6 mai 2007 au Fouquet's Lucien Barrière, montrant bien que désormais l'État serait au service des puissances financières et de l'argent. Et en effet les services publics aussi essentiels au capital humain que sont la santé et l'éducation ont été très gravement mis à mal par la révision générale des politiques publiques (RGPP). Et d'ailleurs Michel Pébereau, président de BNP Paribas et ami de Nicolas Sarkozy fait partie du comité de pilotage de la RGPP."

Que faire, alors ? "Dans notre livre, nous donnons quelques pistes de sociologues pour tenter de mettre fin à la concentration des pouvoirs des classes favorisées dans le champ politique. (..)

(Claire Fleury – Nouvelobs.com)

Lire l'intégralité du tchat de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot

http://tempsreel.nouvelobs.com/

Hausse du forfait hospitalier et déremboursements au menu du budget de la Sécu

Perthus : la première euromanifestation

Jacques Généreux le prouve : la contre-réforme des retraites veut faire trimer le peuple pour payer les cadeaux fiscaux

Extraits: « Nous n’avons pas d’autre choix que de travailler plus longtemps parce que, sinon, on ne pourra plus financer le système des retraites. » partout, inlassablement, ils répandent cette affirmation, censée représenter l’argument ultime.

Pourquoi n’entend-on pas plus Jacques Généreux, le Secrétaire national à l’Economie du Parti de gauche * ? Clair, précis, factuel, il démonte dans une vidéo de Libé labo l’imposture en une minute chrono :

"On nous dit qu’on a aujourd’hui à peu près 32 milliards de déficit, là, maintenant. Et on a besoin de 45 à 50 milliards d’ici 2020 et peut-être 100/115 milliards à l’horizon 2050.

Si vous éliminez tous les cadeaux fiscaux qui ont été faits aux plus hauts revenus depuis les années 2000, au cours des dix dernières années, mais ça fait presque 100 milliards de ressources en plus pour l’Etat !  Donc on aurait aujourd’hui, chaque année, 100 milliards d’euros de disponibilité, de marges de manoeuvre supplémentaires dans les caisses de l’Etat si on n’avait pas touché au barème de l’imposition sur le revenu. » 

Et aujourd’hui ces voleurs de retraites veulent nous forcer à trimer deux ans de plus, les plus belles années avant d’être en trop mauvaise santé, parce qu’il manquera 100 à 115 milliards en 2050, alors que leur politique de cadeaux aux privilégiés coûte 100 milliards par an ?

Cette contre-réforme n’a vraiment aucune légitimité, ni politique, ni sociale, ni morale.

* Parce que les grands médias ont choisi leur camp, libéral, et que leurs journalistes démissionnent, quand ils ne se font pas carrément les porte-paroles de l’UMP, au lieu de contredire la propagande gouvernementale

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**Politiquement s’entend

http://www.plumedepresse.net/?p=694

Une nouvelle revue: Médecine alternative

Au contraire, il nous semble que toutes ces approches thérapeutiques sont le plus souvent complémentaires, et qu’elles ont de bonnes raisons d’être défendues. Il s’agit donc d’observer avec pragmatisme ce qui marche et ce qui ne marche pas, tout en essayant de comprendre pourquoi. En s’appuyant sur les travaux de médecins et de chercheurs, nous voulons poser un certain nombre de questions de santé sur la table, sans idéologie, ni tabous.

                                              

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