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    La taxe foncière des terrains constructibles explosera en 2015

     

    VIDÉO - Dans les 28 agglomérations où l'offre de logements est inférieure à la demande, la taxe foncière des terrains constructibles sera majorée de 5 euros le m2 en 2015 et 2016, et de 10 euros le m2 à partir de 2017.

    La mesure est pratiquement passée inaperçue, pourtant, elle sera très douloureuse pour les propriétaires de terrains constructibles situés dans les zones dites tendues (où la demande de logements excède l'offre et concerne 28 agglomérations*). Ces derniers verront la fiscalité de ces terrains exploser à partir de 2015. Le code général des impôts a en effet instauré une hausse de 25% du montant de leur taxe foncière et une majoration de 5 euros le m2 en 2015 et 2016, et de 10 euros le m2 à partir de 2017.

     

    Cette mesure devait s'appliquer cette année. Les agriculteurs ont obtenu, lors de l'adoption de la loi de finances pour 2014, que les terrains agricoles en soient exonérés. Tous les autres ont simplement bénéficié d'un report d'un an.


    Résultat, «à partir de l'an prochain, le propriétaire d'une parcelle de 1000 m2 située dans une zone constructible paiera 5000 euros de taxe foncière, contre 450 à 500 euros aujourd'hui. Et 10.000 euros à partir de 2017», calcule Jean Perrin, président de l'UNPI. «Il sera forcé de vendre, car tous les propriétaires ne pourront pas payer un tel impôt», s'insurge-t-il. Les communes doivent désormais transmettre chaque année la liste des terrains constructibles. «Cela revient à une expropriation», martèle Jean Perrin. Cela risque d'ailleurs d'être douloureux pour les personnes qui souhaitaient, par exemple conserver un terrain pour leurs enfants.

    Le gouvernement choisit la méthode forte

    Dans les autres régions, les propriétaires de terrains constructibles ne seront pas nécessairement épargnés, les communes pouvant imposer si elles le souhaitent une hausse d'impôt pouvant atteindre 3 euros le m2.


    Ces mesures visent à obliger les propriétaires à céder leurs terrains à bâtir en particulier dans les zones où l'offre est inférieure à la demande. Le gouvernement choisit la méthode forte, utilisant à la fois le bâton et la carotte. Ceux qui vendront rapidement leurs terrains bénéficieront en effet de façon temporaire d'une fiscalité allégée. Un abattement de 30% concernant les plus-values de cessions de terrains à bâtir sera mis en place en 2015. Cela permettra-t-il de relancer le secteur de la construction et, in fine, faire baisser les prix de la pierre?


    *Les 28 agglomérations concernées: Ajaccio, Annecy, Arles, Bastia, Bayonne, Beauvais, Bordeaux, Draguignan, Fréjus, Genève-Annemasse, Grenoble, La Rochelle, La Tesle-de-Buch-Arcachon, Lille, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Meaux, Menton-Monaco, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Saint-Nazaire, Sète, Strasbourg, Thonon-les-Bains, Toulon et Toulouse.

     

     

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    Republication de cet article :

    Avec de nouveaux liens, analyses, vidéo...

    Vingt-six vérités sur le groupe État islamique (EI) qu’Obama veut vous cacher

    Vingt-six vérités sur le groupe État islamique (EI) qu’Obama veut vous cacher

     

    La guerre menée par les États-Unis contre le groupe armé État islamique est un grand mensonge.


    Pourchasser les « terroristes islamiques » et mener une guerre préventive dans le monde entier pour « protéger la patrie étasunienne » sont des concepts utilisés pour justifier un programme militaire.


    L’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) est une création du renseignement étasunien. Le programme de « lutte contre le terrorisme » de Washington en Irak et en Syrie consiste à appuyer les terroristes.


    L’incursion des brigades du groupe État islamique (EI) en Irak ayant débuté en juin 2014 faisait partie d’une opération militaire et du renseignement, soigneusement planifiée et soutenue secrètement par les États-Unis, l’OTAN et Israël.


    Le mandat de lutte contre le terrorisme est fictif. Les États-Unis sont le « commanditaire numéro un du terrorisme d’État ».


    L’État islamique est protégé par les États-Unis et leurs alliés. S’ils avaient voulu éliminer les brigades de l’État islamique, ils auraient pu bombarder intensément leurs convois de camionnettes Toyota lorsqu’ils ont traversé le désert entre la Syrie et l’Irak en juin. 


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    Le désert syro-arabe est un territoire ouvert (voir la carte ci-dessous). D’un point de vue militaire, cette opération aurait pu être effectuée efficacement, rapidement et de manière extrêmement précise avec des chasseurs à la fine pointe de la technologie (F15, F22 Raptor, CF-18).

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    Dans cet article, nous abordons 26 concepts qui réfutent le grand mensonge. Alors que les médias interprètent cette opération militaire à grande échelle contre la Syrie et l’Irak comme étant une entreprise humanitaire, elle a engendré d’innombrables morts civiles.

    Cette opération n’aurait pas pu être entreprise sans l‘appui inflexible des médias occidentaux, lesquels ont maintenu que l’initiative d’Obama représentait une opération de contre-terrorisme.


    LES ORIGINES HISTORIQUES D’AL-QAÏDA


    1. Les États-Unis appuient Al-Qaïda et ses organisations affiliées depuis presque un demi-siècle, depuis le début de la guerre soviéto-afghane.

     

    2. Des camps d’entraînement de la CIA ont été mis en place au Pakistan. Entre 1982 et 1992, la CIA a recruté quelques 35 000 djihadistes venus de 43 pays musulmans pour faire le djihad en Afghanistan.

    « Payées par des fonds de la CIA, des annonces publicitaires incitant à se joindre au djihad ont été placées dans les journaux et bulletins d’information à travers le monde. »

     

    3. Washington appuie le réseau terroriste islamique depuis l’administration Reagan.

    Ronald Reagan a appelé les terroristes des « combattants de la liberté ». Les États-Unis ont fourni des armes aux brigades islamiques. C’était pour « une bonne cause » : la lutte contre l’Union soviétique et un changement de régime ayant mené à la disparition d’un gouvernement laïc en Afghanistan.

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     Ronald Reagan rencontre les commandants des moudjahidines afghans à la Maison-Blanche en 1985 (Reagan Archives)

     

    4. Des manuels djihadistes ont été publiés par l’Université du Nebraska.  « Les États-Unis ont dépensé des millions de dollars pour fournir aux écoliers afghans des manuels remplis d’images violentes et d’enseignements islamiques militants. »

     

    5. Oussama ben Laden, «le démon» (Bogeyman) des États-Unis et fondateur d’Al-Qaïda a été recruté par la CIA en 1979, dès le début du djihad contre l’Afghanistan, appuyé par les États-Unis. Il avait 22 ans et a été formé dans un camp d’entraînement de guérilla soutenu par la CIA.

    Al-Qaïda n’était pas derrière les attaques du 11-Septembre. Le 11 septembre 2001 a fourni une justification à la guerre contre l’Afghanistan, basée sur l’idée que l’Afghanistan pratiquait le terrorisme d’État en soutenant Al-Qaïda. Les attaques du 11-Septembre ont contribué à l’élaboration de la « guerre mondiale au terrorisme » (Global War on Terrorism)

     

    L’ÉTAT ISLAMIQUE

     

    6. Le groupe État islamique (EI) était à l’origine une entité liée à Al-Qaïda et créée par le renseignement étasunien avec le soutien du MI6 britannique, du Mossad israélien, de l’Inter-Services Intelligence (ISI) pakistanais et du General Intelligence Presidency (GIP) saoudien, Ri’āsat Al-Istikhbarat Al-’Āmah (رئاسة الاستخبارات العامة).

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    7. Les brigades de l’EI ont participé à l’insurrection en Syrie contre le gouvernement de Bachar Al-Assad, insurrection appuyée par les États-Unis et l’OTAN.

     

    8. L’OTAN et le Haut commandement turc étaient responsables du recrutement de mercenaires pour l’EI et Al-Nosra dès le début de l’insurrection syrienne en mars 2011. Selon des sources du renseignement israélien, cette initiative consistait en « une campagne visant à enrôler des milliers de volontaires musulmans dans les pays du Moyen-Orient et le monde musulman pour combattre aux côtés des rebelles syriens. L’armée turque logerait ces volontaires, les formerait et assurerait leur passage en Syrie. (DEBKAfile, NATO to give rebels anti-tank weapons, 14 août 2011.)


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    9Il y a des forces spéciales occidentales et des services de renseignement occidentaux dans les rangs de l’EI. Des forces spéciales britanniques et le MI6 ont participé à la formation de rebelles djihadistes en Syrie.

     

    10. Des experts militaires occidentaux travaillant à contrat pour le Pentagone ont formé les terroristes pour utiliser des armes chimiques.

    « Les États-Unis et certains de leurs alliés européens utilisent des entrepreneurs liés à la Défense pour montrer aux rebelles syriens comment sécuriser les stocks d’armes chimiques en Syrie, ont déclaré dimanche à CNN un haut responsable étasunien et plusieurs diplomates de haut rang. » (CNN Report 9 décembre, 2012)


    ISIS-CIA-cooperation.jpg11. La pratique de la décapitation de l’EI fait partie des programmes d’entraînement des terroristes appuyés par les États-Unis et mis en œuvre en Arabie Saoudite et au Qatar.


    12. Un grand nombre de mercenaires de l’EI, recrutés par l’allié des États-Unis, sont des criminels condamnés qui ont été libérés des prisons saoudiennes à condition qu’ils se joignent à l’EI. Des condamnés à mort saoudiens ont été recrutés pour rejoindre les brigades terroristes.


    13. Israël a soutenu les brigades de l’EI et d’Al-Nosra sur le plateau du Golan.

    Des djihadistes ont rencontré des officiers israéliens de Tsahal ainsi que le premier ministre Nétanyahou. Les haut gradés de Tsahal reconnaissent tacitement que « des éléments du jihad mondial en Syrie » [EI et Al-Nosra] sont soutenus par Israël. Voir l’image ci-dessous :

    « Le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou et le ministre de la Défense Moshe Yaalon, aux côtés d’un mercenaire blessé, à l’hôpital militaire de campagne israélien sur le plateau du Golan occupé à la frontière de la Syrie, le 18 février 2014. »


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    LA SYRIE ET L’IRAK

     

    14. Les mercenaires de l’EI sont les fantassins de l’alliance militaire occidentale. Leur mandat tacite est de ravager et détruire la Syrie et l’Irak, au nom de ceux qui les appuient, les États-Unis.


    mccainidriss-249x300.jpg15. Le sénateur étasunien John McCain a rencontré des chefs terroristes djihadistes en Syrie. (Voir la photo à droite.)

     

    16. La milice de l’État islamique, actuellement la cible présumée d’une campagne de bombardements des États-Unis et de l’OTAN en vertu d’un mandat de « lutte contre le terrorisme », est toujours soutenue clandestinement par les États-Unis. Washington et ses alliés continuent à fournir de l’aide militaire à l’État islamique.

     

    17. Les bombardements des États-Unis et de leurs alliés ne visent pas l’EI, ils visent plutôt l’infrastructure économique de l’Irak et la Syrie, dont les usines et les raffineries de pétrole.


    18. Le projet de califat de l’EI relève d’un programme de longue date de la politique étrangère des États-Unis, ayant pour but de diviser l’Irak et la Syrie en territoires distincts : un califat islamiste sunnite, une République chiite arabe et une République du Kurdistan.


    LA GUERRE MONDIALE AU TERRORISME (GMAT)


    19. « La guerre mondiale au terrorisme » (GMAT) est présentée comme un « choc des civilisations », une guerre entre les valeurs et les religions concurrentes, alors qu’en réalité, elle constitue une véritable guerre de conquête, guidée par des objectifs stratégiques et économiques.


    20. Les brigades terroristes d’Al-Qaïda soutenues par les États-Unis (et appuyées secrètement par le renseignement occidental) ont été déployées au Mali, au Niger, au Nigeria, en Centrafrique, en Somalie et au Yémen.

    Ces différentes entités affiliées à Al-Qaïda au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne et en Asie sont appuyées par des « atouts du renseignement » soutenus par la CIA. Ils sont utilisés par Washington afin de faire des ravages, créer des conflits internes et déstabiliser des pays souverains.


    Guerre-et-mondialisation.jpgGuerre et mondialisation: La vérité derrière le 11 septembre, Michel Chossudovsky

     

    21. Boko Haram au Nigeria, Al-Shabab en Somalie, le Groupe islamique combattant en Libye (GICL) (soutenu par l’OTAN en 2011), Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), la Jemaah Islamiyah (JI) en Indonésie, entre autres groupes affiliés à Al-Qaïda, sont soutenus clandestinement par les services de renseignement occidentaux.


    22. Les États-Unis appuient également des organisations terroristes affiliées à Al-Qaïda dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang en Chine. L’objectif sous-jacent consiste à déclencher l’instabilité politique en Chine occidentale.

     

    L’on rapporte que des djihadistes chinois auraient reçu « une formation terroriste » de l’État islamique « dans le but de perpétrer des attaques en Chine ». L’objectif déclaré de ces entités djihadistes situées en Chine (servant les intérêts des États-Unis) est d’établir un califat islamique s’étendant jusque dans l’ouest de la Chine. (Michel Chossudovsky,  America’s War on Terrorism, Global Research, Montréal, 2005, chapitre 2).


    TERRORISTES D’ORIGINE INTÉRIEURE


    23. Les terroristes c’est nous  : Les États-Unis sont les architectes inavoués du groupe armé État islamique et le mandat sacré d’Obama est de protéger l’Amérique contre les attaques de l’EI.


    24. La menace terroriste d’origine intérieure est une fabrication. Les gouvernements occidentaux et les médias en font la promotion dans le but d’abroger les libertés civiles et d’instaurer un État policier. Les attaques terroristes perpétrées par de présumés djihadistes et les avertissements d’attentats des terroristes sont invariablement mis en scène. Ils sont utilisés pour créer une atmosphère de peur et d’intimidation.

    Les arrestations, les procès et les condamnations de « terroristes islamiques » visent pour leur part à entretenir la légitimité du Homeland Security, l’État sécuritaire des États-Unis, et de l’appareil d’application de la loi, de plus en plus militarisé.

    L’objectif ultime est d’inculquer dans l’esprit de millions d’Étasuniens l’idée que l’ennemi est réel et que l’administration étasunienne va protéger la vie de ses citoyens.

     

    25. La campagne de « lutte au terrorisme » contre l’État islamique a contribué à la diabolisation des musulmans, qui, aux yeux de l’opinion publique occidentale, sont de plus en plus associés aux djihadistes.


    26. Toute personne qui ose remettre en question la validité de la « guerre mondiale au terrorisme » est accusée d’être un terroriste et soumise aux lois anti-terroristes.

     

    Le but ultime de la « guerre mondiale au terrorisme » est de soumettre les citoyens à l’autorité, de dépolitiser complètement la vie sociale aux États-Unis, d’empêcher les gens de penser et de conceptualiser, d’analyser les faits et de contester la légitimité de l’ordre social inquisitorial qui gouverne le pays.


    L’administration Obama a imposé un consensus diabolique avec le soutien de ses alliés, sans compter le rôle complice du Conseil de sécurité des Nations Unies. Les médias occidentaux ont adopté le consensus; ils décrivent le groupe État islamique comme une entité indépendante, un ennemi extérieur qui menace le monde occidental.


    Le grand mensonge est devenu vérité.


    Dites non au « grand mensonge ».

    Passez le mot.

    Au bout du compte, la vérité est une arme puissante.


    Aidez-nous s’il vous plaît à aller de l’avant. Nous comptons sur l’appui de nos lecteurs.

    Pensez à faire un don au Centre de recherche sur la mondialisation.


    Pour la paix et la vérité dans les médias.

    Michel Chossudovsky

    Video: La mondialisation de la guerre

    Article original en anglais : Twenty-six Things About the Islamic State (ISIL) that Obama Does Not Want You to Know About

    Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca

    http://www.mondialisation.ca/vingt-six-verites-sur-le-groupe-etat-islamique-ei-quobama-veut-vous-cacher/5415419

     

    http://reseauinternational.net/vingt-six-verites-groupe-etat-islamique-ei-quobama-veut-cacher/

     

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    Voir aussi :

    Michel Collon présente Jihad made in USA, le nouveau livre d’Investig’Action (vidéo) et lien

    Le mossad à la tête de faux groupes "djihadistes" en Libye et en Syrie

    La guerre par les médias et le triomphe de la propagande

     

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    EI: l'opération de la coalition US n'est qu'un show inutile (Téhéran)

    Dossier: L'Etat islamique (EI)

    18:22 13/12/2014
    MOSCOU, 13 décembre - RIA Novosti

    L'opération de la coalition conduite par les Etats-Unis contre le groupe djihadiste Etat islamique (EI) n'est qu'un spectacle qui n'aboutira à rien", a déclaré samedi dans une interview à la chaîne de télévision russe RT le ministre iranien de l'Intérieur, Abdolreza Rahmani Fazli.


    "Nous ne portons pas de frappes aériennes, ne croyant pas possible de réprimer une rébellion à l'aide de frappes aériennes. Autrement, la coalition conduite par les Etats-Unis aurait depuis longtemps remporté la victoire", a indiqué le ministre, réaffirmant que Téhéran qualifiait d'inefficaces les frappes aériennes.

     

    Et d'expliquer que l'EI menait une guérilla sur un immense territoire désertique et que la seule issue y consistait à soulever le peuple à la lutte contre les terroristes.


    Le ministre a dit que l'Iran refusait de coopérer dans le cadre de l'opération menée par les Etats-Unis contre l'EI parce que Téhéran ne croyait pas les Américains.


    "Nous estimons que ce sont justement les Etats-Unis qui contribuent à la propagation de ces groupes extrémistes dans la région, en leur fournissant des armes et de l'argent, en entraînant leurs commandos. Aussi, estimons-nous que l'opération de cette coalition n'est qu'un show inutile", a conclu M.Fazli. 


    L'EI, appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait au départ principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, s'imposant comme l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Plus tard, l'EI s'est soudainement activé en Irak, s'emparant d'importants territoires.


    En juillet l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle. Depuis le 8 août, l'aviation américaine effectue des frappes contre les positions des djihadistes en Irak, et dès le 23 septembre, en Syrie

     

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    Voir aussi :

     

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    La Suisse rejoint l’axe du mal + liens

     

    Rappel des heures sombres de notre histoire : L’avocat de Dieudonné, François

     

    Bassam Tahhan : « Les Frères Musulmans sont une organisation terroriste » (2 vidéos)

     

     

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    Il n'y a pas d'armée islamique ou de groupe terroriste Al Qaïda

    senor-information.over-blog.com/article-il-n-y-a-pas-d-armee-islamique-...

    3 nov. 2014 - Eric Denécé est le remarquable Directeur du Centre français de Recherche sur leRenseignement et de sa société de conseil en Risk ..

     

    La guerre continue d'Israël contre la Syrie

    Gaza : Amnesty international accuse Israël de crimes de ...

    Un Indien derrière l’un des comptes Twitter «pro-jihad» les plus populaires

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      Par Samer R. Zoughaib

    Les huit prochains mois de négociations entre l’Iran et l’Occident sur le dossier nucléaire s’annoncent difficiles. L’administration américaine a proposé la prolongation des pourparlers parce qu’elle n’était pas prête à signer un accord à cause des pressions internes, exercées par les membres les plus extrémistes du Congrès et le lobby sioniste, et celles pratiquées directement par «Israël». Benyamin Netanyahu ne s’est-il d’ailleurs pas vanté d’avoir empêché la conclusion de ce qu’il appelle «un mauvais accord» entre la République islamique et les Occidentaux?

    Affaibli par la défaite des Démocrates aux élections du mi-mandat, Barack Obama sait parfaitement qu’il lui sera très difficile de faire passer un accord sur le nucléaire iranien dans les conditions actuelles. Déjà, le Congrès, y compris les représentants de sonLa contre-attaque de l’axe de la Résistance. propre parti, tente de lui ligoter les mains dans sa prétendue guerre contre le terrorisme. Qu’en sera-t-il s’il lui soumet un accord avec l’Iran?

    Partant de là, l’administration américaine espère pousser Téhéran à revoir à la baisse ses conditions dans les négociations, et cela ne peut se faire qu’en essayant de modifier les rapports de force régionaux. Cela signifie que la confrontation va se durcir sur les différents fronts, notamment en Irak et en Syrie.

    En Irak, les Etats-Unis veulent mettre à profit la guerre contre «Daech» pour renforcer leur présence militaire et, par conséquent, leur influence politique. A cela, le gouvernement irakien a répondu en refusant catégoriquement toute présence de troupes américaines de combat au sol, en diversifiant ses sources d’armements –se tournant notamment vers la Russie- et en renforçant sa coopération avec l’Iran et la Syrie, comme en atteste la réunion tripartite, le 9 décembre à Téhéran, entre les ministres iranien, syrien et irakien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, Walid Moallem et Ibrahim Jaafari.

    Echec des offensives terroristes en Syrie
     
    En Syrie, Washington a ordonné aux groupes extrémistes d’augmenter leur pression militaire sur l’armée syrienne, dans l’espoir d’engranger quelques gains territoriaux qu’il pourrait éventuellement investir sur le terrain de la politique. C’est dans ce contexte qu’il faut inscrire les dernières offensives lancées par les terroristes. Le fait que la violente attaque contre les localités de Nobbol et Zahra’, au Nord d’Alep, ait coïncidé avec l’offensive générale lancée par «Daech» contre l’aéroport de Deir Ezzor, à l’Est,La contre-attaque de l’axe de la Résistance. illustre une parfaite convergence d’intérêts entre tous les groupes terroriste actifs en Syrie et leurs opérateurs régionaux et internationaux. Cette convergence entre Abou Bakr al-Baghdadi et ceux qui sont censés le combattre est troublante, voire suspecte.

    Cependant, une nouvelle fois, les calculs de Washington n’ont pas pris en compte la présence sur le champ de bataille d’un adversaire déterminé, qui agit aussi conformément à une stratégie bien définie. L’axe de la Résistance -et son allié russe- a non seulement anticipé les plans américaines, mais il est passé à la contre-offensive sur plus d’un front.

    Militairement, les batailles de Nobbol et Zahra’ et de Deir Ezzor étaient un véritable désastre pour les groupes terroristes, toutes tendances confondues. Bien que totalement encerclées depuis plus d’un an et demi, les deux localités ont repoussé les offensives ennemies, infligeant aux extrémistes des pertes estimées à plusieurs centaines de morts et de blessés. Leur objectif était de faire tomber ces régions, habitées par plus de 50000 personnes, avant que l’armée syrienne, qui n’est plus très loin, ne parviennent à briser le blocus. Ils ont échoué.

    Initiative politique russe

    A Deir Ezzor, «Daech» a jeté dans la bataille des milliers de combattants, dont des centaines d’étrangers –occidentaux ou arabes, dans l’espoir de rééditer la bataille de l’aéroport de Tabka, à Raqqa. Mais l’armée syrienne, dirigée sur ce front par le célèbre général Issam Zahreddine, les comités populaires, les milices tribales et les brigades duLa contre-attaque de l’axe de la Résistance. Baas, regroupées au sein de l’Armée de défense nationale, étaient bien préparés. Les assaillants ont laissé sur le terrain des dizaines de cadavres, emportant avec eux des centaines de blessés. Cette offensive fut un fiasco total.

    Parallèlement aux succès militaires, l’Axe de la Résistance s’active sur le plan politique et diplomatique. Prenant l’initiative, Moscou prépare un dialogue entre l’Etat syrien et des opposants réellement nationalistes, qui pourrait déboucher sur la formation d’un gouvernement d’union nationale.

    Une telle formule renforcerait le front interne syrien dans la guerre contre les terroristes, qui ont reçu le soutien direct d’«Israël», dont l’aviation a lancé, dimanche 6 décembre, des raids contre des objectifs militaires syriens.

    Mais Damas a bien saisi le message, et sa première réaction a été d’assurer que cette agression «israélienne» ne l’empêchera pas de poursuivre la guerre contre les groupes terroristes.

    Source: french.alahednews
    http://www.french.alahednews.com.lb/essaydetails.php?eid=13624&cid=324#.VIr2-mPYlHR;
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    Jihad Made in USA

     

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  • Tous ceux qui ne sont pas soumis à Washington doivent disparaître : Hier en Roumanie, en Pologne ("accident d'avion" du Président conservateur qui dérangeait, remplacé par un libéral), en Irak, en Libye, au Honduras, en Afrique ou même en Afghanistan (assassinat du souverainiste Massoud) ou en URSS, aujourd'hui au Vénézuela, en Hongrie, à Hong-Kong, en Tchécoslovaquie, en Syrie, en Russie, etc comme le Brésil. La belle "démocratie" américaine et son compère voyou Israël, sont les vrais Etats terroristes de la planète ! (eva R-sistons)

    Dilma Rousseff, la présidente du Brésil, pays membre des BRICS, est la prochaine cible de Washington


    Dilma Rousseff, la présidente du Brésil, pays membre des BRICS, est la prochaine cible de Washington

     

     

    Le 26 octobre dernier, Dilma Rousseff a survécu à la massive campagne de désinformation du département d’État US, en gagnant les élections présidentielles à l’arraché contre le candidat soutenu par les USA, Aecio Neves. Cependant, Washington a ouvert un nouveau front contre celle qui est l’un des dirigeants phares du groupe des économies émergentes non alignées, désignées par l’acronyme BRICS, à savoir le , la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.


    Avec sa gamme complète d’assauts financiers pour affaiblir la Russie de Poutine, et une série de déstabilisations visant la Chine, comme la récente révolution des parapluies à Honk Kong, financée par les USA, la présidente du Brésil, aux valeurs objectivement de gauche, est une cible prioritaire afin de stopper ce contrepoids émergeant, face au nouveau (dés-)ordre mondial de Washington.


    La raison qui pousse Washington à se débarrasser de Rousseff est claire. En qualité de présidente, elle est un des cinq dirigeants des BRICS qui ont signé la formation d’une banque de développement pesant 100 milliards de dollars, et un fonds de monnaie de réserve de devises valant également 100 milliards de dollars. Elle soutient aussi l’idée d’une nouvelle devise de réserve internationale pour suppléer, et à terme remplacer le dollar. Elle est soutenue par des millions de Brésiliens à faibles revenus, qui sont sortis de la pauvreté grâce à divers programmes sociaux, en particulier la Bolsa Familia, un programme de subsides économiques pour les mères et les familles pauvres.

    Ledit programme a permis à quelque 36 millions de familles d’échapper à la pauvreté, grâce à Rousseff et aux politiques économiques de son parti, lesquelles donnent des boutons à Wall Street et à Washington.


    La campagne électorale, financée par les USA, conduite par sa rivale, Aécio Neves du parti social-démocrate brésilien (Partido da Social Democracia Brasileira – PSDB), en réalité servait les intérêts des financiers et de leurs alliés à Washington.

    Le conseiller en chef de Neves en matière économique, qui aurait été nommé ministre des Finances si elle avait été élue présidente, était Arminio Fraga Neto, un ami proche et ancien associé de Soros et de son fonds d’investissement « Quantum ». Le conseiller personnel de Neves, et son probable ministre des Affaires étrangères, eût-elle gagné, était Rubens Antônio Barbosa, ancien ambassadeur du Brésil à Washington, et aujourd’hui un dirigeant au conseil d’entreprise d’ASG, basée à Sao Paulo.

     

    La société ASG est le groupe de consulting de Madeleine Albright, ancienne secrétaire d’État US durant les en Yougoslavie. Albright, directrice au sein de l’influant think tank, Council on Foreign Relations (Comité des relations étrangères), est aussi membre de la toute grande ONG du gouvernement US s’occupant des Révolutions de couleur, l’Institut de démocratie nationale (IDN). Sans surprendre personne, Barbosa, durant la campagne récente, appelait à un renforcement des relations du Brésil avec les USA, et à l’atténuation des liens déjà forts avec la Chine, développés par Rousseff au moment où étaient révélées les écoutes d’espionnage US effectuées par la NSA sur Rousseff et son gouvernement [1].


    Le scandale de corruption qui sort du chapeau…


    Durant cette dure campagne électorale entre Rousseff et Neves, le camp de ce dernier commença à lancer des rumeurs sur Rousseff, qui jusqu’alors n’avait jamais été éclaboussée par quelque affaire de corruption que ce soit (une réalité très commune parmi les politiciens brésiliens), insinuant que cette dernière avait trempé dans un scandale impliquant le géant pétrolier national, Petrobas. En septembre, un ancien directeur de cette entreprise affirmait que des membres du gouvernement de Rousseff avaient reçu des commissions pour des contrats signés avec le géant pétrolier, des enveloppes bien garnies pour acheter des parlementaires.

    Rousseff a été jusqu’en 2010 membre du comité directeur de la compagnie [2]. Et le 2 novembre, quelques jours après la victoire ardue de Rousseff, la société US de comptabilité, PriceWaterhouseCoopers, refusait d’avaliser les comptes de troisième trimestre de Petrobras. PWC exigea de plus amples expertises concernant le scandale de corruption impliquant la société publique pétrolière [3].

    PriceWaterhouseCoopers est une des firmes US de comptabilité les plus entachées par des scandales. Elle est liée à quatorze ans de dissimulation de fraude du groupe d’assurances AIG, entreprise qui fut au cœur de la crise financière US de 2008. Et la chambre des Lords britannique, en 2011, devait critiquer PWC pour ne pas avoir souligné les risques du plan financier appliqué par la banque Northern Rock, un désastre conséquent durant la crise financière de l’immobilier britannique en 2008, qui avait été renflouée par le gouvernement UK. Les attaques contre Rousseff ne font que commencer, nous pouvons en être sûrs…

     

    La vision du monde de Rousseff


    Ce n’est pas seulement l’alliance de Rousseff avec les pays du BRICS qui fait de celle-ci un objectif de déstabilisation de première importance pour Washington. Durant son mandat, le Brésil corrige rapidement sa vulnérabilité aux systèmes US de surveillance électronique de la NSA.

    Quelques jours après sa réélection, la firme publique Telebras annonçait le projet de construction d’un câble de télécommunications sous-marin en fibre optique à travers l’ sur 3 500 miles (environ 5 600 km), depuis la ville brésilienne de Fortaleza jusqu’au Portugal. Cela constitue une rupture flagrante, pour les communications transatlantiques, avec la domination technique US. De fait, le président de Telebras, Francisco Ziober Filho, déclarait lors d’un entretien que ce projet n’inclurait aucune compagnie US [4].

    Les révélations de Snowden au sujet de la NSA, en 2013, ont dévoilé, parmi d’autres choses, les liens étroits entre des entreprises de pointe en matière de technologies de télécommunication, comme Cisco Systems ou Microsoft, avec les services de renseignements US. Il rappelait que « la problématique de l’intégrité des données et leur vulnérabilité est toujours un objet d’inquiétude pour toute compagnie de télécommunications ». Le Brésil a réagi aux écoutes de la NSA en entreprenant de massifs audits de tous les équipements fabriqués à l’étranger, afin d’estimer leur vulnérabilité en matière de sécurité, et a accéléré son processus d’ technologique dans le domaine des communications sécurisées, selon le chef de Telebras.

    Jusqu’à ce jour, à peu près toutes les communications trans-atlantiques transitaient par la côte Est des USA vers l’Europe et l’Afrique, un avantage déterminant en matière d’espionnage, pour Washington.

    En réaction aux révélations de Snowden, le gouvernement de Rousseff mit un terme à tout accord contractuel avec Microsoft, en ce qui concerne les services de courrier Outlook.


    Au contraire, le Brésil travaille de plus en plus de manière nationale, avec son propre système de courriel électronique appelé Expresso, développé par la société publique Servico Federal de Processamento de Dados (Serpro). Expresso est déjà utilisé par 13 des 39 ministères brésiliens. Le porte-parole de Serpro, Marcos Melo, déclarait : « Expresso est 100 % sous notre contrôle ». Vrai ou faux, il est clair qu’avec Rousseff et son parti, le Brésil poursuit ce qu’elle considère comme étant le meilleur intérêt national [5].


    Le pétrole dans le monde, aussi un enjeu


    Le Brésil s’éloigne aussi de la main mise anglo-américaine dans l’exploration pétrolifère ou gazière. Fin 2007, Petrobras découvrait ce qui est considéré comme une immense réserve de pétrole de haute qualité, et ce au large du continent brésilien, dans le bassin du Santos. Depuis lors, Petrobras a foré onze puits dans ce bassin, tous prometteurs.

    Dans les seules régions de Tupi et Lara, Petrobras estime qu’il y a entre 8 et 12 milliards de barils de pétrole à exploiter, ce qui peut presque doubler les réserves brésiliennes de pétrole. Au total, le gisement continental brésilien pourrait contenir plus de 100 milliards de barils, transformant le pays en une des grandes puissances pétrolières et gazières, des réserves qu’Exxon et Chevron, les géants US, ont tenté avec acharnement de contrôler [6].

    En 2009, selon des diplomatiques US révélés et publiés par le site Wikileaks, le consulat US de Rio notait qu’Exxon et Chevron s’efforçaient en vain de faire modifier une loi proposée par le mentor de Rousseff, et son prédécesseur au parti des travailleurs brésiliens, le président Luis Inacio Lula da Silva, dit Lula.

    Cette loi de 2009 faisait de la société d’État Petrobras l’opérateur en chef de toutes les zones de forage au large des côtes [7]. Washington et les géants US du pétrole étaient furieux de perdre le contrôle sur ce qui était potentiellement l’unique découverte majeure de réserve de pétrole depuis des décennies.

    Pire, aux yeux de Washington, non seulement Lula avait poussé vers la sortie ExxonMobil et Chevron, en donnant le contrôle stratégique à la société publique Petrobras, mais il ouvrit aussi la voie à l’exploration pétrolifère de l’espace brésilien à la Chine. En décembre 2010, lors de l’un de ses derniers actes officiels en qualité de président, il supervisa la signature d’un accord entre la société hispano-brésilienne Repso, et la société d’État chinoise Sinopec International Petroleum Service, opérant au Brésil, et cela dans le cadre d’une nouvelle alliance stratégique entre la Chine et le Brésil, un meneur actuel dans l’organisation des BRICS [8].

     

    Washington n’était pas ravi…


    En 2012, durant un forage d’exploration conjoint, regroupant Repsol Sinopec Brazil, la compagnie norvégienne Statoil et Petrobras, une découverte majeure fut faite à Pão de Açúcar, troisième puits du bloc BM-C33, qui inclut le Siège et Gávea, ce dernier site étant une des dix plus grandes découvertes de 2011. Les USA et la Grande-Bretagne étaient absolument absents [9].

    Comme les relations entre le gouvernement de Rousseff et la Chine, ainsi qu’avec la Russie et les autres partenaires des BRICS s’intensifiaient, en mai 2013 le vice-président Joe Biden se rendit au Brésil où son agenda se résumait aux développements gaziers et pétroliers. Il rencontra la présidente Dilma Rousseff, qui succéda à son mentor Lula en 2011. Biden rencontra aussi des entreprises en énergie d’importance au Brésil, notamment Petrobras [10].

    Peu de cela fut rendu public, mais Rousseff refusa de modifier la loi sur le pétrole de 2009 en des termes favorables à Biden et à Washington. Quelques jours après la visite de Biden surgirent les révélations de Snowden sur la NSA, faisant notamment savoir que les USA avaient aussi espionné Rousseff et de hauts cadres de Petrobras. Elle était livide, et dénonça l’administration d’Obama en septembre devant l’Assemblée générale de l’ONU pour violation de la loi internationale. Elle annula une visite planifiée à Washington en signe de protestation. Après cela, les relations US-Brésil prirent l’eau…


    L’aigle US camouflé sous un gentil oiseau gazouillant tweet !

     

     

    L’aigle US camouflé sous un gentil oiseau gazouillant tweet !


    Avant la visite de Biden en mai 2013, Dilma Rousseff bénéficiait d’une cote de popularité de 70 %. Moins de deux semaines plus tard, des protestations d’échelle nationale, bien organisées par un groupe appelé Movimento Passe Livre, se mobilisaient contre une augmentation de dix centimes du ticket de bus, amenant le pays virtuellement à l’arrêt, et tombant dans la violence [11]. Les manifestations portaient la marque des typiques révolutions de couleurs ou déstabilisations à la Twitter, qui semblent suivre Biden où qu’il se rende. En quelques semaines, la popularité de Rousseff chuta à 30 %.

    Washington avait clairement envoyé un message à Rousseff : qu’elle change de direction, sans quoi elle aurait de sérieux problèmes à gérer. Maintenant qu’elle est réélue, avec sa victoire sur les oligarques de droite très bien financés ainsi que sur l’opposition, Washington essaiera avec une nouvelle vigueur de se débarrasser d’un autre dirigeant des BRICS, dans une tentative de plus en plus désespérée de maintenir le statu quo. On dirait que le monde ne se met plus au garde-à-vous, comme durant les décennies passées, quand Washington donnait l’ordre du jour. L’année 2015 sera une rude aventure, pas seulement pour le Brésil, mais aussi pour le monde entier…

     

    William Engdhal
    Traduit par Geoffrey, relu par Sylvain pour vineyardsaker.fr


    Notes


    [1] H. R. Resolution N 758. US Lawmakers Push Europe to Big War (strategic-culture.org, , 12-12-2014) & Selon Ron Paul, le projet de loi 758 contient 16 pages de propagande de guerre qui feraient même rougir les néoconservateurs (vineyardsaker, français, 06-12-2014)

    [2] Dilma Rousseff: Brazil’s ‘Iron Lady’ (bbc.com, anglais, 27-10-2014)

    [3] Auditor refuses to sign off Brazil Petrobras’ Q3 results -Estado (reuters.com, anglais, 01-11-2014)

    [4] Brazil-to-Portugal Cable Shapes Up as Anti-NSA Case Study (bloomberg.com, anglais, 30-10-2014)

    [5] ibidem

    [6] Brazil’s Pre-Salt Layer, par Idel Waisberg (stanford.edu, anglais, 03-12-2011)

    [7] Viewing cable 09RIODEJANEIRO369, CAN THE OIL INDUSTRY BEAT BACK THE PRE-SALT LAW? (wikileaks.org, anglais, 02-12-2009)

    [8] Repsol Sinopec Brazil

    [9] Repsol makes a significant oil discovery in the Campos Basin, one of the thickest hydrocarbons columns drilled in Brazil (repsol.com, anglais, 27-02-2012)

    [10] Biden’s Brazil Focus Likely to Be Energy, Experts Say (usnews.com, anglais, 28-05-2013)

    [11] Violent Protests Over Bus Fare Hike Spread Across Brazil  (abcnews.go.com, anglais, 16-06-2013)

    Source : BRICS’ Brazil President Next Washington Target (journal-neo.org, anglais, 18-11-2014)

    William Engdhal est un conférencier et consultant en matière de risque stratégique, il détient une licence en sciences politiques de l’université de Princeton et est un auteur à succès de livres traitant du pétrole et de se géopolitique, exclusivement pour le magazine New Eastern Outlook

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/12/12/dilma-rousseff-la-presidente-du-bresil-pays-membre-des-brics-est-la-prochaine-cible-de-washington/

     

    http://reseauinternational.net/dilma-rousseff-la-presidente-du-bresil-pays-membre-des-brics-est-la-prochaine-cible-de-washington/


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    C’est évident, mais heureusement qu’il y a les vieux pour dire un peu la vérité…

    L’ancien ministre de François Mitterrand et ex-président du Conseil constitutionnel livre à Sihem Souid sa vision de la France. Entretien.


    Sihem Souid : Que pensez-vous de la politique étrangère menée par François Hollande depuis son élection ?

    Roland Dumas : Le général de Gaulle tenait à ce que la France soit indépendante. Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing (VGE) et Mitterrand ont été dans cette ligne de conduite qui donnait satisfaction à tout le monde, dire oui avec des réserves mais ne pas entrer dans le commandement intégré de l’Otan. Avec Chirac, des discussions ont eu lieu pour une réintégration, mais les contreparties qu’il voulait n’ont pas été acceptées (le commandement de la zone sud – la Méditerranée). Sarkozy a annoncé que la France réintégrait le commandement intégré de l’Otan. Avec l’arrivée de François Hollande au pouvoir, la politique étrangère a entériné ce changement de cap avec peu de débats internes et pas de débat public en réintégrant définitivement le commandement intégré de l’Otan, et cela, sans vraie contrepartie. En réalité, aujourd’hui, ceux qui commandent sont les États-Unis et Israël. Aujourd’hui, nous sommes dans une alliance où la France n’a plus rien à dire. Nous n’avons plus de politique étrangère indépendante.


    Quel œil portez-vous sur le travail mené par Laurent Fabius au Quai d’Orsay ?

    Il a été mon Premier ministre, donc je ne peux pas en dire du mal (sourires). Vous connaissez le proverbe anglais “right or wrong, my country is my country”. Il a été un très bon Premier ministre, mais il est un moins bon ministre des Affaires étrangères car il ne pousse pas les idées que je viens de vous exposer qui sont les idées traditionnelles de la France. La France a perdu son indépendance en matière de politique étrangère !

     

    Croyez-vous en l’avenir du Parti socialiste ?

    Je suis très frappé de voir avec quelle dextérité les partis de droite changent de label, contrairement au Parti socialiste qui n’a changé qu’une seule fois d’étiquette (SFIO). Il est le seul à incarner le socialisme et c’est une grande idée, ce n’est pas quelque chose que l’on change en lisant Marie Claire. C’est une philosophie politique. Le Parti socialiste a deux tendances et elles subsisteront. Une tendance conservatrice et une tendance progressiste. Manuel Valls représente tout ce qu’il y a de plus conservateur dans le Parti socialiste. Manuel Valls est un bon gestionnaire, mais ce n’est pas ma tasse de thé. François Hollande comme Manuel Valls représentent la tendance droitière. Je n’oublie pas qu’il y a 20 ans François Hollande était le précurseur de la droite du Parti socialiste. Il appelait ça l’intercourant. C’est la droite du Parti socialiste qui gouverne et qui trouve son aise et ses habitudes dans son alliance avec l’Amérique.


    Selon vous, François Mitterrand a été le président de la République le plus à gauche ?

    Le plus à gauche de tous les hommes politiques qui ont gouverné est le général de Gaulle. Sur le plan de la politique étrangère, il a créé avec la Russie l’escadrille de chasse Normandie-Niemen, il fallait du culot tout de même de sa part ! C’est quand même lui qui a fait la paix pour la guerre d’Algérie. On peut raconter ce que l’on veut, mais à l’époque, c’est lui qui a fait la paix et les socialistes qui ont fait la guerre. Il y a des moments où je me sens mal à l’aise !

     

    Nous sommes à la mi-mandat de François Hollande. Quelle différence voyez-vous entre les deux premières années de François Mitterrand et celles de François Hollande ?

    Elle est très grande ! François Mitterrand avait créé l’Union de la gauche, c’est moi-même qui avais négocié avec le Parti communiste. Le Front de gauche est un adversaire du gouvernement. Hollande ne sait pas rassembler les gauches et je considère qu’il a du courage, mais pour une mauvaise politique.


    Que feriez-vous aujourd’hui si vous étiez encore ministre des Affaires étrangères ?

    Je serais déjà toujours resté fidèle à la pensée socialiste. J’aurais rétabli une vraie politique française avec la Russie ! La France doit rétablir une relation privilégiée avec la Russie. Nous traitons mal les Russes, contrairement à ce qui peut se dire dans le monde ! Nous ne tenons compte d’aucun des engagements qui ont été pris, notamment avec Gorbatchev concernant la conférence de Moscou. L’alliance outre-Atlantique n’a pas tenu ses engagements envers Moscou. Je suis contre l’injustice même en politique internationale.


    Pensez-vous que la montée des extrêmes est plutôt due à une crise du politique ou de la démocratie ?

    Les hommes politiques ont moins d’influence que l’on croit sur la politique, mais ils incarnent à un moment une situation. Le Front national surfe sur la crise économique concernant la politique intérieure et surfe sur la politique étrangère en prenant le relais du nationalisme.


    Pourquoi faut-il reconnaître l’État palestinien ? Selon vous, la reconnaissance de l’État palestinien est-elle suffisante pour relancer un processus de paix ayant des chances d’aboutir ?

    C’est une question qui n’est pas neuve. La question se pose déjà depuis la fin de la guerre. Ce qui me navre, c’est qu’elle se pose avec répétition et un peu de naïveté, car tous les jours on entend dire où en est le processus de paix, mais tout le monde sait que le processus de paix est mort. Il ne faut pas demander des nouvelles d’un mort, mais ça amuse la communauté internationale. En réalité, les protagonistes de ce conflit ne souhaitent pas la paix, ils veulent le processus de paix, ce qui est différent. La reconnaissance de l’État palestinien n’est pas négligeable, mais tout cela finira dans le ridicule. La France vient de se prononcer avec courage sur cette question, mais un courage qui tape dans un édredon de plumes. Les jeux sont faits de telle façon que ça ne bouge pas, on voit bien que, dès qu’il y a une décision de prise qui condamne Israël, il y a le veto américain ou un autre veto. Les grandes puissances ne veulent pas que ça avance. Aujourd’hui, la Russie est quand même un peu affaiblie et n’a pas le pouvoir qu’elle pouvait avoir autrefois pour peser dans le conflit israélo-palestinien. On se dirige vers une situation qui n’est pas très originale.

     

    Sihem Souid -  chargée de mission au ministère de la Justice.


    Source : Le Point

    50 réponses à [Reprise] “Nous n’avons plus de politique étrangère indépendante ; ceux qui commandent sont les États-Unis et Israël”, par Roland Dumas

    http://www.les-crises.fr/nous-n-avons-plus-de-politique-etrangere-independante-ceux-qui-commandent-sont-les-etats-unis-et-israel-par-roland-dumas/

     

    « La France outragée, la France brisée, la France martyrisée et la France dégradée… !! »

     


    LA FRANCE EST RUINEE PAR UNE CLASSE POLITIQUE VEULE ET LACHE (LIESI)

     


    Patrimoine De Manuel Valls : 93 000 Euros Déclarés 2 Millions Légalement Camouflés!


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    Adressée à Monsieur le President de la Republique 
    Cette pétition sera remise à:
    Monsieur le President de la Republique

    Décidez le retrait de la France de la structure militaire intégrée de l'OTAN

    A Monsieur Le Président de la République,

    Au moment où la Crise Ukrainienne entre OTAN et Russie nous replonge dans les dédales d’une nouvelle Guerre Froide, au moment où les tensions économiques, énergétiques et sociales peuvent à tout moment allumer la mèche d’une bombe infernale, il importe à la France de montrer un autre chemin que celui de la confrontation et de faire entendre une autre voix que celle de l’OTAN et des USA.

    A l’orée de la Grande Guerre, c’est cette voix là qu’avait voulu porter Jaurès dans son dernier discours de Vaise du 25 juillet 1914 ; il alertait ainsi le monde sur la mécanique infernale des Traités qui allait plonger l’Europe dans d’innommables charniers :

    « A l’heure actuelle, nous sommes peut-être à la veille du jour où l’Autriche va se jeter sur les Serbes et alors l’Autriche et l’Allemagne se jetant sur les Serbes et les Russes, c’est l’Europe en feu, c’est le monde en feu. »

     

    Deux guerres plus tard, à la Libération, le Général de Gaulle ne voulut pas se ranger dans une politique d’alignement atlantique systématique. Pour lui, la France, entre l'Amérique et la Russie, devait être « un lien et non pas un enjeu ». Il précisa dans un message public du 17 novembre 1945 qu'il fallait mener : « une politique française d'équilibre entre deux très grandes puissances, politique que je crois absolument nécessaire pour l'intérêt du pays et même pour celui de la paix. »

     

     

    C’est cette vision là du rôle de la France, qui le conduisit à décider en 1966 le retrait de la structure militaire de l’OTAN.

    Le 7 mars 1966, Maurice Couve de Murville remit à l'ambassadeur américain Charles Bohlen une lettre manuscrite du général de Gaulle au président Johnson. Il lui annonçait que la France, sans dénoncer le traité instituant l'Alliance atlantique, avait décidé « de recouvrer sur son territoire l'ancien exercice de sa souveraineté, actuellement entamée par la présence permanente d'éléments militaires alliés ou par l'utilisation habituelle qui est faite de son ciel, de cesser sa participation aux commandements intégrés et de ne plus mettre de forces à la disposition de l'OTAN. » États-majors, services et forces de l'OTAN avaient un an pour évacuer leurs 30 bases militaires, leurs 27 000 soldats et leurs 37 000 employés civils.

     

     

    Le retour de la France dans les structures militaires de l’OTAN n’a été décidé que très récemment par le Président Sarkozy et n’a pas fait l’unanimité au sein de sa majorité.

    Cette décision a fait l’objet d’une question de confiance à l’Assemblée Nationale le mardi 17 mars 2009, quarante trois ans –à 10 jours près-après la décision souveraine du Général De Gaulle.

    Le Premier Ministre François Fillon justifiait ainsi ce retour de la France dans le Commandement intégré de l’OTAN :

    « Il y a quarante ans, le général de Gaulle se retirait d'une organisation compacte, dressée face au pacte de Varsovie, et exclusivement dirigée par les États-Unis. Depuis, c'est la notion de coalition d'États volontaires à participation variable qui s'est imposée au détriment des schémas rigides de la guerre froide.

    En 1966, mesdames et messieurs les députés, la logique des blocs réglait la géopolitique mondiale.

    Rester dans les structures intégrées de l'OTAN, c'était aliéner les choix politiques de la France à cette logique binaire que le général de Gaulle voulait justement transcender.

    En 1966, les États-Unis imposaient la doctrine de la riposte graduée à l'OTAN et ils n'y prévoyaient aucun partage des responsabilités. Rester dans les structures intégrées, c'était prendre le risque de nous retrouver engagés dans des conflits qui n'étaient pas les nôtres… »


    Voici le résultat du scrutin :

    Nombre de votants 567

    Nombre de suffrages exprimés 567

    Majorité absolue 284

    Pour l’approbation 329

    Contre 238.

     

     

    La logique parlementaire du vote de confiance l’a donc emporté sur la volonté géopolitique d’indépendance et de souveraineté voulue par le Général De Gaulle.

    Malheureusement, les évolutions géopolitiques actuelles nous conduisent à une situation de crise encore plus dangereuse que la Guerre Froide des années 60-80. Comme l’énonçait fort justement François Fillon le 17 mars 2009 : « Rester dans les structures intégrées, c'était prendre le risque de nous retrouver engagés dans des conflits qui n'étaient pas les nôtres »


    Monsieur Le Président de la République, vous pouvez vous inscrire dans le chemin tracé par Jaurès et De Gaulle et redonner à la France son indépendance, sa volonté d’équilibre, de paix entre l’Amérique et la Russie.

     

     

    Nous, citoyens du Monde, nous vous demandons de décider le retrait de la France des structures militaires intégrées de l’OTAN et de porter ainsi le message d’une France souveraine, indépendante, ouverte au dialogue Est-Ouest et désireuse de promouvoir une diplomatie d’équilibre et de compromis à l’opposé des logiques guerrières d’affrontement actuellement à l’œuvre.

     

     

     

    Adressée à
    Monsieur le President de la Republique
    Décidez le retrait de la France de la structure militaire intégrée de l'OTAN

    https://www.change.org/p/monsieur-le-president-de-la-republique-d%C3%A9cidez-le-retrait-de-la-france-de-la-structure-militaire-int%C3%A9gr%C3%A9e-de-l-otan?recruiter=24584512&utm_source=share_petition&utm_medium=twitter&utm_campaign=share_twitter_responsive

     

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