•  

    carcassonne-l-ancien-chef-du-3-dement-avoir-donne-le-permis_264239_516x343 

     

    L’ex adjoint de Poncet disculpe Gbagbo et accuse le pouvoir Chirac

     

    Le général Renaud de Malaussène accuse ouvertement, devant la justice française, les autorités de son pays d’avoir voulu renverser Gbagbo pour le remplacer par Alassane Ouattara plus de six ans avant l’installation de ce dernier au pouvoir par la grâce des bombes françaises.


    Manifestement, la tentative d’étouffement judiciaire du «mystère» du fameux «bombardement» de Bouaké du 6 novembre 2004, a échoué. La pugnacité de l’avocat des soldats français tués dans des conditions mystérieuses a fini par payer. Et la juge française Sabine Kheris – celle qui a demandé à entendre Ouattara, Soro et leurs comzones dans l’affaire Michel Gbagbo – semble déterminée à avancer sur cette «affaire d’Etat» après de longues années de surplace.


    Le 16 et le 22 octobre, elle a interrogé des hauts gradés de l’armée française pour tenter de déceler l’écheveau. Jeune Afrique a eu accès à des informations au sujet de ces interrogatoires. Et y consacre un article dans sa dernière parution. Le moins que l’on puisse dire est que certaines confessions valent leur pesant de cacahuètes.


    Ainsi, le général Renaud de Malaussène, adjoint du général Henri Poncet à l’époque des faits – donc au coeur du secret – a-t-il, lors de son entretien avec la juge Kheris, innocenté Gbagbo, accusé le pouvoir français et cité Alassane Ouattara. «Je pense qu’il y avait un projet politique qui était de mettre Ouattara en place et de dégommer Gbagbo, qui est un homme intelligent, cultivé, fin, qui a traversé beaucoup de crises et qui, au fond de luimême, aime la France», a-t-il lâché. «Je suis convaincu que Gbagbo n’a pas voulu tuer des soldats français, et que quelqu’un de son entourage a pris cette décision sans le dire à Gbagbo (…) Je crois que la mouvance Gbagbo est tombée dans un piège». Un piège ourdi par les autorités françaises, sans doute avec la complicité de relais locaux.


    Autre curiosité : le général Henri Bentégeat, chef d’état-major des armées françaises à l’époque des faits, a affirmé ne pas avoir assisté à un «conseil restreint» à l’Elysée avant le lancement de la destruction des hélicoptères de guerre de l’Etat ivoirien et la quasiguerre franco-ivoirienne qui s’est ensuivie. Alors que la Constitution française prévoit que cette procédure soit respectée.


    De plus, le général Destremau revient sur sa version initiale qui expliquait le fait que l’armée française ait pris le chemin de la résidence du président Gbagbo par une erreur de GPS. Et évoque désormais un mystérieux «guide» qui était chargé de les conduire vers l’Ivoire (alors que Michèle Alliot-Marie invoque la résidence de l’ambassadeur de France), alors qu’il se trouvait dans un hélicoptère audessus d’eux.Un «guide» qui a commis une « erreur professionnelle par peur et par incompétence ».


    Qui était donc ce fameux «guide» ? Les bons connaisseurs du dossier pensent irrésistiblement au général Mathias Doué, qui aurait pu avoir «peur» de poursuivre le «projet politique» évoqué par le général de Malaussène, le faisant ainsi capoter et obligeant ses comparses à se replier vers l’hôtel Ivoire.


    En effet, contrairement à ce que Jeune Afrique continue de laisser penser, l’hôtel Ivoire n’était pas un lieu où avaient été regroupés de nombreux Français. Il ne s’y trouvait qu’une poignée de Français qui étaient là pour des raisons personnelles et non pour une éventuelle évacuation, les ressortissants de l’Hexagone de Cocody voulant être évacués l’ayant déjà été les jours précédents, notamment avec l’aide de la gendarmerie ivoirienne.


    Philippe Brou


    http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-13061.html

    Publié par : http://avicennesy.wordpress.com

     

     

    .

     

    Sur ce site =

    .

     

    .

    Abonnez-vous à ce formidable blog !

    Ce que les Médias vous cachent... (eva)

     

     

    .


    votre commentaire
  •  

    http://lepeupledelapaix.forumactif.com/t10468p30-bientot-la-puce-sous-cutanee-pour-tous


     

    A398 Où en est la puce implantable ? Les derniers développements de la marque de la Bête.

     

    Article de Henri Viaud-Murat.

    La puce électronique implantable est en train de se répandre rapidement. Dans combien de temps deviendra-t-elle obligatoire ? Ce n'est qu'une question de temps !


    Certains spécialistes affirment que d'ici peu, les puces électroniques implantées seront encore plus fréquentes que les téléphones cellulaires aujourd'hui, et les auront d'ailleurs complètement supplantés comme moyens de communication. Il sera possible de communiquer et de téléphoner en utilisant exclusivement la technologie de ces puces.


    Rappelons que la puce électronique implantable a été conçue et fabriquée par la Société américaine Verichip. Elle mesure 1,2 millimètre de large et 12 millimètres de long, taille d'un gros grain de riz. Quand la puce implantée est localisée par un scanner extérieur, elle peut émettre un signal radio, capté par le scanner, qui reconnaît aussitôt à distance le propriétaire de la puce et toutes ses caractéristiques.

    Verichip est depuis devenue une filiale du géant IBM, la plus puissante entreprise américaine, et dispose à présent des moyens financiers et techniques pour inonder le marché mondial.


    N'oublions pas que la Compagnie IBM avait activement aidé Hitler, avant la dernière guerre, à mettre en place les moyens administratifs et techniques lui permettant de recenser et de ficher les populations qu'il voulait exterminer. Il s'agissait alors de ses fameuses machines Hollerith à cartes perforées.

    La Compagnie IBM s'est honteusement enrichie tout au long de la guerre, même après l'entrée en guerre des Etats-Unis. Ses filiales allemande et européennes ont tranquillement et scandaleusement utilisé l'Holocauste comme moyen de s'enrichir. On peut supposer qu'il en sera de même pour sa filiale Verichip, quand les utilisations de la puce deviendront manifestement contraires aux lois de la morale, aux libertés publiques et aux droits de l'homme.


    La puce implantable est en passe de devenir "l'innovation du siècle." Depuis déjà près de dix ans, une propagande régulière s'efforce de lutter contre la révulsion naturelle de l'opinion publique, à l'idée de se faire implanter sous la peau cette petite merveille de technologie miniaturisée. Après avoir montré son intérêt pour retrouver des animaux domestiques égarés, on a souligné son utilité pour retrouver des enfants disparus. En 2002, une campagne d'information a mis en avant les statistiques de disparitions d'enfants, pourtant en baisse régulière depuis 1979. Tout cela pour tester si cela pourrait persuader davantage de gens à se faire "pucer."


    Dans les années qui viennent, on peut s'attendre à voir la commercialisation de cette puce exploser dans tous les domaines. Il est même prévu d'implanter des puces sous la peau des joueurs de football, pour mieux suivre à distance leur jeu, leurs déplacements et leur rythme cardiaque !

    On étudie aussi la possibilité d'étendre les performances de la puce, pour lui permettre de capter les ondes cérébrales, afin de pouvoir ouvrir à distance votre réfrigérateur ou la porte de votre garage, par une simple pensée. Il est déjà possible de piloter un ordinateur par la pensée. Deux scientifiques de l'Université de Warwick, en Grande-Bretagne, se sont fait implanter des puces sous leur peau, avec lesquelles ils peuvent envoyer des e-mails par la pensée.


    Les campagnes d'information et de publicité commencent à porter du fruit. Un sondage MSN de juillet 2004 a prouvé que déjà près de 20 % de la population américaine était prête à se faire implanter cette puce, en raison de ses "avantages." D'ici peu, les avantages procurés par cette puce seront si "évidents" que ceux qui refuseront de se la faire implanter seront montrés du doigt, ridiculisés et socialement marginalisés. Il leur deviendra de plus en plus difficile d'acheter et de vendre sans cette puce, que tout le monde voudra se faire implanter.


    Dès lors, il est probable que les gouvernements utiliseront l'occasion d'une "grave crise sécuritaire nationale" pour justifier l'obligation généralisée de "pucer" toute la population. Cette obligation sera joyeusement acceptée, comme les Américains ont, tout dernièrement, accepté les lois sécuritaires supprimant leurs libertés, sous prétexte de lutte antiterroriste. Il y a de quoi frémir, quand on sait que les responsables de cette lutte antiterroriste sont justement les mêmes qui alimentent le terrorisme !


    Voici quelques avancées récentes dans l'utilisation de cette puce, qui, nous n'en doutons pas, sera utilisée par l'Antichrist pour asseoir sa domination mondiale.

    Le gouvernement Bush est en train de mettre en œuvre un programme d'implantation de puces électroniques, considéré comme le plus vaste jamais lancé. Le Ministère américain de l'Agriculture veut en effet implanter ces puces dans tous les animaux d'élevage. D'ici 2009, ce sont 40 millions de gros animaux qui seront ainsi "pucés," Puis ce sera le tour des milliards de poulets et autres petits animaux, dans le cadre d'un "Système National d'Identification Animale." La raison officielle de ce programme est de pouvoir repérer et éradiquer immédiatement tout début d'épidémie.

    Ce plan nécessite l'enregistrement de tous les éleveurs dans une même base de données, qui inclut toutes leurs caractéristiques techniques et sanitaires. Les mouvements d'animaux seront systématiquement suivis, afin de tracer tout début d'épidémie dans les 48 heures.


    Certains journalistes, qui ont enquêté sur ce programme auprès des hauts fonctionnaires du ministère, ont révélé qu'un tel programme pourrait bientôt être étendu aux hommes, toujours dans le but de "tracer les épidémies" et de garantir une "meilleure sécurité sanitaire."


    Imaginons les avantages qu'un tel système présenterait pour un dictateur mondial ! Il est clair que l'administration Bush est en train de "se faire la main" sur un plan d'abord destiné aux animaux, mais que son objectif réel est le fichage et le suivi de la population humaine ! Ce ne sont pas les bœufs et les poulets qui intéressent le Nouvel Ordre Mondial !


    En avril 2004, le Baja Beach Club, night-club de Barcelone, a commencé à implanter des puces dans ses membres les plus en vue, pour leur permettre d'entrer dans ses zones les plus exclusives, de consommer et de se nourrir sans avoir besoin de présenter leur carte de membre ni leur carte bancaire.

    Le Directeur Général de Verichip a déclaré à Conrad Chase, directeur du Baja Beach Club, qu'il existait un plan intégrant la généralisation de sa puce au sein d'un système mondial d'identification des populations, système qui supprimera tous les documents et cartes d'identité actuels.

    De plus en plus de night-clubs et de boîtes de nuit, dans toute l'Europe, proposent l'implantation de puces à leurs clients.

    Le "Bar Soba" de Glasgow, en Ecosse, offre à ses clients la possibilité d'être pucés. Cela leur permet d'être immédiatement identifiés, dès leur entrée dans le bar, et de pouvoir consommer librement. Le propriétaire du bar a affirmé que ses clients ont été "enthousiasmés" par cette proposition. Ils étaient accueillis par leur nom dès qu'ils se présentaient au bar, et leur boisson favorite les attendait déjà au comptoir !

    Toutefois, le porte-parole du Gouvernement Ecossais a critiqué cette innovation, affirmant qu'elle allait sérieusement encourager la consommation de boissons alcoolisées. Une association de consommateurs, Notags, a aussi souligné le danger représenté par une puce implantée permettant d'identifier et de suivre à distance les individus. Il est clair qu'un tel système constitue une porte ouverte pour la violation de toutes les libertés civiques. Mais cela ne semble pas avoir découragé les clients du bar !


    Les fonctionnaires du Mexique commencent à être obligés de se faire implanter une puce, sous peine de perdre leur emploi. Le personnel du Ministère de la Justice du Mexique a dû ainsi se la faire implanter, pour pouvoir accéder à toutes les zones sécurisées du Ministère.

    Solusat, la filiale mexicaine de Verichip, propose de son côté un service d'implantation de puces pour les enfants, afin de lutter contre les enlèvements. Il faut savoir que les enlèvements crapuleux sont une véritable industrie au Mexique. La filiale a estimé que 133.000 enfants mexicains avaient été enlevés au cours des cinq dernières années.

    Le seul problème est de pouvoir suffisamment bien cacher la puce dans le corps de l'enfant, pour que les ravisseurs ne puissent pas facilement l'enlever.

    Solusat prévoit dans son plan la mise en place d'un réseau de scanners fixes et mobiles, permettant de repérer les enfants enlevés. Ce système vient d'être introduit aux Etats-Unis, et sera étendu à d'autres pays. On mettra à profit la technologie existante des téléphones portables !

    Une Société de vidéosurveillance de Cincinnati, aux Etats-Unis, City Watcher, vient de demander à deux de ses employés, en charge de son système de contrôle centralisé, de se faire implanter une puce. Cette puce leur permet d'accéder aux zones les plus sécurisées, mais aussi d'être suivis à la trace partout où ils vont. Des scanners disposés un peu partout enregistrent et contrôlent tous leurs déplacements.


    Cependant, certains chercheurs, comme Jonathan Westhues, ont fait remarquer que les codes d'accès à la puce électronique pouvaient actuellement être facilement copiés par des hackers. Nul doute que ce petit inconvénient soit bientôt supprimé.

    Un autre inconvénient mis en avant est la relative difficulté à se faire enlever la puce, une fois qu'elle est implantée. Autant son implantation ne nécessite qu'une simple aiguille hypodermique, autant son enlèvement nécessite actuellement une véritable petite opération chirurgicale.


    La Société City Watcher n'a pas encore imposé l'implantation de la puce à tout son personnel. Mais il est clair qu'un précédent a été établi. Une fois que la puce est proposée "à titre volontaire" par un employeur, la pression sera de plus en plus forte pour la faire adopter par tout le personnel. Ceux qui refuseront se feront nécessairement mal voir, et il sera aisé d'invoquer d'impérieuses raisons de sécurité pour sanctionner les récalcitrants, ou même pour faire de leur refus une raison de licenciement.

    Un ancien Ministre américain de la Santé, Tommy Thompson, vient d'être nommé au Conseil d'Administration de la Société Verichip. Il s'est alors engagé publiquement à se faire pucer, et a encouragé les Américains à faire de même, afin qu'on puisse immédiatement consulter leur dossier médical, en cas d'urgence.

    En revanche, le Congrès le l'Etat du Wisconsin commence à envisager le vote d'une loi interdisant l'obligation de pucer les fonctionnaires et les employés de sociétés privées. Mais on peut douter de l'efficacité d'une loi qui interdirait l'implantation obligatoire. Car on ne pourra pas empêcher tous les volontaires d'être pucés. Et s'il faut être pucé pour accéder à certains postes, pour recevoir certains avantages, pour être hospitalisé, ou pour acheter ou vendre, bien peu nombreux seront ceux qui vont refuser de prendre la puce.

    Selon une enquête, déjà près de 75 % des citoyens pourront aisément être "incités" à se faire implanter une puce électronique ! Ce sont notamment :

    •  

    • Tous les prisonniers et toutes les personnes non emprisonnées mais devant être suivies par la justice.
    •  

    • Tous les militaires, policiers et membres de systèmes de sécurité.
    •  

    • Tous les fonctionnaires, tout le personnel des sociétés publiques, ainsi que celui des sociétés privées travaillant pour l'Etat, notamment dans l'armement, l'aviation civile et militaire, l'espace et tous les secteurs "sensibles.".
    •  

    • Tous les citoyens bénéficiaires d'une aide quelconque de l'Etat, ainsi que tous les retraités publics. Cela inclut tous les bénéficiaires de la Sécurité Sociale.
    •  

    • Tous ceux qui voyagent, touristes ou hommes d'affaires. Le passeport biométrique actuel n'est qu'une étape vers la puce.
    •  

    • Tous les écoliers, élèves et étudiants, pour leur "protection" et leur "suivi efficace."
    •  

    • Tous les propriétaires de cartes bancaires, et tout le personnel des banques, assurances et organismes financiers.
    •  

    • Tous les propriétaires de permis de conduire.

    Il suffira donc en général de remplacer tous les documents d'identification existants par une "simple" puce électronique, et le tour est joué ! On gardera les documents matériels actuels pendant une courte étape transitoire, puis ils seront supprimés.


    La pression qu'exercera l'Etat, pour "inciter" toutes ces personnes à accepter la puce, pour des raisons de sécurité, d'efficacité ou de santé publique, sera tellement forte qu'il sera impossible de lui résister. Où sont les courageux qui décideront, en connaissance de cause, de refuser ce système asservissant, au point d'être privés de tous leurs précieux avantages, et de vivre comme des parias ?


    Seuls les Chrétiens qui connaissent l'Apocalypse, et la prophétie concernant la "marque de la Bête," sauront quelle doit être leur attitude ! (..)

     

    http://www.latrompette.net/post/A398_puce.htm


    votre commentaire
  •  

     

    illustration

    http://louisvandeskelde.biz/68-des-belges-sont-affectes-par-la-crise/

     

     

    2 novembre 2013

     

    En octobre, l'inflation a continué de baisser dans la zone euro, ressortie par Eurostat à 0,7% en valeur annuelle.


    La tendance s'accentue, l'Espagne était en septembre tout au bord de la déflation (0,1%) et l' Allemagne a enregistré en octobre un petit 1,2%. Et les résultats des énièmes efforts entrepris à Tokyo pour en sortir ne sont pas encourageants: en témoigne le refus de trois des neufs gouverneurs de la Banque du Japon de voter un communiqué accréditant l'objectif d'atteindre 2% d'inflation dans deux ans.


    Les chiffres du chômage confirment que le piège est en train de progressivement se refermer.


    Dans les 17 pays de la zone euro, il a atteint en moyenne 12,2% de la population active, ce qui correspond à 19,4 millions de chômeurs, en augmentation d'un million sur un an. Le chômage touche 24,1% des moins de 25 ans, avec des pics en Grèce (57,3%) et en Espagne (56,5%), mais aussi en Italie  (40,4%). Dans l'ensemble de la zone euro, cela se traduit par 3,4 millions de jeunes sans emploi. Il ne peut pas être espéré plus qu'une stabilisation, qui n'est même pas acquise.


    La déflation décourageant les achats dans l'immédiat puisque les prix baissent, elle génère une fois intervenue une baisse de la croissance, formant un cercle vicieux. l'INSEE a confirmé que les salaires réels avaient à nouveau baissé en 2011 en France, (derniers chiffres disponibles).


    Une fois de plus, les regards se tournent vers la BCE, comme toujours lorsqu'il n'y a pas de solution. Que peut-elle donc, sachant qu'une fois entrés en déflation, les outils monétaires des banques centrales ne sont pas d'un grand recours et qu'une création monétaire débridée à la japonaise - aux résultats à démontrer - n'est pas à l'ordre du jour?


    Baisser son taux directeur, engager une nouvelle opération de prêts aux banques? les rumeurs se multiplient, mais avec quel effet ? Comment contrarier la logique déflationniste de la politique poursuivie ?


    Reprenant sa grille d'analyse favorite , le Trésor américain incrimine dans son dernier rapport la politique économique allemande orientés vers l'export, au détriment de la consommation intérieure qui tirerait alors la croissance europénne, sans toutefois aller jusqu'à mettre en cause la stratégie de désendettement choisie; mais les autorités allemandes ont répliqué aux américains qu'ils feraient mieux de regarder dans leur jardin. C'est de plus en plus chacun pour soi dans un contexte qui réclamerait des décisions collectives. La nouvelle gouvernance mondiale a depuis longtemps fait long feu.


    A nouveau à l'intention des allemands, Jeroen Dijsselbloem qui préside l' Eurogroupe a lancé un ballon d'essai : il a suggéré de lier plus étroitement d'éventuels assouplissements du calendrier de réduction du déficit à la réalisation de réformes clairement identifiées. Dans le contexte de la poursuite des négociations entre la CDU-CSU et le EPD, Jereon Djisselbloem n'a obtenu qu'une réponse dilatoire du porte-parole du ministère des finances. On ne va pas s'en étonner, car le second round des discussions qui vient d'être entamé porte précisément sur la politique à mener en Europe.


    Les esprits sont également occupés par la prochaine revue de détail des actifs bancaires de la BCE. Le prologue en a été lancé : Jens Weidmann, le président de la Bundesbank, a réclamé que la dette souveraine ne bénéficie pas d'un traitement de faveur, c'est-à-dire qu'elle cesse d'être considérée à zéro risque, ce qui aurait un fort impact sur l'analyse de la solidité des banques.


    Le gouvernement espagnol a des son côté décidé d'appliquer une petit miracle comptable - les defferred tax assets, crédit sur les impôts à venir - améliorant la présentation de leurs bilans bancaires, avec semble-t-il l'assentiment de la BCE pour avoir déjà été utilisés en Italie en 2011, alors que Mario Draggi était président de la Banque d'Italie. Cela part sur les chapeaux de roue, mais dans tous les sens...!


    Le pilotage à vue se poursuit dans un horizon assombri..!


    source : François Leclerc


    http://millesime.over-blog.com

     

     

     

      Opinion

    (d'1 anticapitalite, note d'eva)


    Le fonctionnement

    du mode de production capitaliste

     

    Robert Bibeau



    Robert Bibeau

     

    Mercredi 30 octobre 2013

     

    Accumuler pour réinvestir

    ou réinvestir pour accumuler ?


                Il peut paraître superfétatoire de polémiquer à propos de la finalité du système capitaliste. Pourtant, cette question demeure au cœur de la contradiction fondamentale qui, tel un cancer, ronge le mode de production capitaliste décadent.

                Se basant sur une lecture superficielle des classiques un clan d’exégètes soutient que la finalité du capitalisme – y compris à son stade suprême impérialiste – c’est de thésauriser, d’accumuler le plus de capital imaginable. En d’autres termes, ce qui ferait courir les milliardaires ce serait l’accumulation entre leurs mains de la plus grande fortune possible (Bill Gates, 50 milliards de dollars US). Selon ces coryphées pseudo socialistes, l’application de cette loi entrainerait la concentration des capitaux entre les mains des privilégiés.


                Nul ne peut disconvenir que les 10% les plus riches de la planète  détiennent 86% des richesses mondiales. Les 1% les plus fortunés concentrent 46% du patrimoine global. Environ 10 millions de milliardaires dans le monde, représentant à peine 00,15% (soit une fraction de 1% de la population mondiale) possèdent 42,700,000,000,000.$ (42,7 mille milliards de dollars US) des richesses totales. Il y a effectivement concentration de la richesse  mais y a-t-il valorisation et enrichissement de ce capital et création de plus-value? (1)

                Nous venons d’examiné l’avoir des particuliers, examinons maintenant les statistiques concernant les plus grandes entreprises privées. En France par exemple on observe le même degré de concentration et d’accumulation monopolistique du capital productif : « mille entreprises de plus de mille salariés (3,4 millions de travailleurs) produisent près de 50 % du PIB ; alors qu’en bas de l’échelle industrielle, un million d’entreprises de moins de dix salariés (3,4 millions de travailleurs également) ont une existence précaire. » (2).


                Il semblerait que le débat soit clos et que le nœud gordien soit tranché. La finalité du procès de développement économique impérialiste serait bien l’accumulation. Normalement, la contradiction fondamentale du système capitaliste devrait voir s’affronter les forces d’accumulation s’opposant aux différentes forces empêchant l’accumulation du capital. Cette contradiction dialectique fondamentale entraînerait la succession des crises économiques systémiques que l’on connaît présentement et, éventuellement, l’effondrement du mode de production impérialiste incapable de concentrer davantage de capital.


                Les faits économiques, financiers, monétaires et bancaires contredisent pourtant cette hypothèse. Si la finalité du système impérialiste est d’accumuler et si l’accumulation et la concentration ne faiblissent pas, alors nous ne devrions subir aucune crise économique systémique de l’impérialisme. Certes, nous pourrions observer beaucoup de détresse sociale, énormément de hargne et de colère ouvrière, l’extension de la pauvreté, mais nous ne devrions observer aucune crise économique d’un régime impérialiste poursuivant inexorablement sa marche en avant en direction de sa vénalité accumulative. 


                L’accumulation se poursuit et pourtant la crise se répand 

                Pourtant, à l’instant où l’accumulation et la concentration du capital est la plus phénoménale de l’histoire mondiale, jamais la crise du système n’a été aussi profonde et sévère, au point de menacer d’affecter l’ensemble de l’échafaudage – boursier, banquier, financier – branlant, insécurisant, décadent.

                Nombre d’économistes dont Tom Thomas présentent l’hypothèse que le système impérialiste d’accumulation détruira prochainement de grandes quantités de ressources et de moyens de production : « Pour que le capital puisse relever son taux de profit moyen et reprendre son procès de valorisation et d’accumulation, deux conditions complémentaires doivent être réunies au-delà du maintien à flot du système financier : première condition, détruire une grande masse de capitaux, non seulement sous leur formes financières mais aussi sous leurs formes matérialisées pour en réduire « l’excédent » et aussi pour pouvoir reconstruire un système de production qui permette – deuxième condition –  d’augmenter le taux d’exploitation (pl/Cv) alors que de réduire la composition organique du capital n’est, aujourd’hui, qu’une possibilité secondaire» (3).


                En un siècle (1913-2013) pas moins de deux guerres mondiales (1914-1918, 1939-1945) et quelques guerres multinationales (1950-1953, 1954-1975, 1991-2001 et 2003-2011) (4), en plus de dizaines de guerres locales ont entrainé d’immenses destructions de ressources, de forces productives et de moyens de production, de destruction de capitaux en définitive. Chacune de ces catastrophes (pour les ouvriers sacrifiés et les peuples immolés) a relancé le processus de valorisation et d’accumulation et stimulé le procès de reproduction élargie du capital en réduisant temporairement la composition organique du capital (Cv/Cc) et en inversant sporadiquement la tendance à la baisse du taux de profit, deux vecteurs qui contrecarrent la reproduction élargie du capital. Marx n’est donc pas mort !

              

      La classe capitaliste monopoliste est présentement incitée à s’aventurer dans un nouvel holocauste ouvrier afin de détruire une grande partie des ressources stockées, des moyens de production engrangés, des forces productives inemployées, du capital accumulé mais paralysé (non productif), afin d’assurer la reprise du procès de reproduction élargie du capital en dopant temporairement les taux de profits. Qu’ils le veuillent ou non les impérialistes devront saccager une grande partie de l’humanité s’ils souhaitent remettre en marche leur mode de production moribond. L’impérialisme c’est la guerre disait un homme célèbre. 


                Une meilleure distribution pour une meilleure croissance ?

     

                Un grand nombre de réformistes pensent, à l’exemple de leurs  prédécesseurs utopistes et ainsi que madame Christine Lagarde du FMI, que le système social et économique capitaliste est un excellent régime économique – performant – mais souffrant d’un grand tourment, qu’il est parfaitement possible de corriger disent-ils. La solution pour relancer l’impérialisme en crise serait « Plus de justice distributive pour plus de croissance » ânonnent-ils tous en chœur : « le Fonds monétaire international (FMI) continuera de faire pression en faveur de biens et de services publics de qualité, la priorité étant la protection et l’augmentation des dépenses sociales visant à réduire la pauvreté et l’exclusion, a assuré Christine Lagarde. » (5).

     


                Selon ces ploutocrates il revient à l’État démocratique bourgeois, supposément positionnée au-dessus de la mêlée de la lutte des classes, d’assurer une meilleure distribution des fruits de l’accumulation capitaliste. Selon ces marguillers capitalistiques, l’État providence, le Robin des bois des temps modernes, doit chaparder quelques deniers  aux financiers pour en donner aux déshérités et en distribuer davantage à leurs plumitifs petits-bourgeois et alors nous vivrons tous au Nirvana. Moins d’accumulation et plus d’équité voilà la panacée. Évidemment, si cette « solution » fonctionnait on le saurait.

                Ce postulat utopiste découle logiquement de l’axiome précédent à l’effet que la finalité du système capitaliste serait l’accumulation des capitaux plutôt que leur réinvestissement pour un nouveau cycle de reproduction élargie. Pourtant, s’il y a présentement crise systémique de l’impérialisme ce n’est pas dû à  une déficience du processus d’accumulation (qui se porte très bien), mais bien plutôt aux contingences de la reproduction élargie du capital. Le capital ne sait plus produire de plus-value en quantité suffisante voilà la raison de la crise endémique et systémique.


                La crise économique n’est pas due aux excès financiers d’une politique néolibérale, mais bien à une baisse du taux de profit engendrée par un phénomène de suraccumulation de provisions et de marchandises et de sous-consommation de ces marchandises stockées; aggravée par une hyper-profusion de capital financier sans valeur marchande (de la monnaie bidon sans valeur)


                À partir de 2008, au-delà du sauvetage du système financier que les États étaient dans l’obligation d’entreprendre de toute urgence il nous faut examiner comment les capitalistes et leurs fonctionnaires étatiques œuvrent à redresser le taux de profit dans la situation concrète de l’impérialisme obsolescent.

    « Avec la crise, les lois du marché agissent aveuglément. Le capital constant est dévalorisé. Des entreprises en difficulté peuvent être rachetées à bas prix. Les prix des matières premières s’écroulent. Les salaires sont laminés sous la pression d’un chômage massif. Il y a là des facteurs favorables à un redressement du taux de profit. Néanmoins, ils sont limités car, en même temps que ces phénomènes se produisent, la composition organique (Cc/Cv) reste élevée puisque l’importance du capital fixe reste prépondérante, que la consommation diminue en même temps que la quantité de travail vivant utilisée. Une forte destruction de capitaux marquée par des dettes non remboursées, des faillites, des fermetures d’usines est évidemment beaucoup plus efficace pour relever le taux de profit. »(6). 


                L’analogie

                Ici on nous permettra une analogie. Au cours du procès de reproduction élargie de la vie en société, il est indubitable que la copulation entraînant le coït vaginal ou phallique est gratifiante. La nature et l’évolution en ont ainsi décidé de façon à inciter l’hominidé à poser fréquemment ce geste afin d’assurer la pérennité de son espèce. Il ne fait aucun doute cependant que le Principe de plaisir (Reich, 1986) n’est pas la finalité – la conclusion et la raison d’être de l’activité sexuelle mais seulement une gratification incitant – le Moi sujet – à se reproduire. La finalité est bien la reproduction anthropologique de l’espèce, son stimulant étant le «Principe de plaisir» et sa conséquence l’accroissement des populations.


                Poser correctement le diagnostic

                Quel est l’intérêt de cette redécouverte de la finalité du mode de production impérialiste ? Pour le Parti Révolutionnaire Ouvrier (PRO) ce principe primordial de l’économie impérialiste est crucial car il indique que ce ne sont pas tant les statistiques à propos de l’accumulation et de la concentration du capital que nous devons observer et analyser avec soin afin de comprendre l’enlisement et l’effondrement imminent du mode de production impérialiste déclinant, mais bien plutôt les indices portant sur le ralentissement et l’essoufflement du procès de reproduction élargie de la plus-value et des profits, et la difficulté, non pas de l’accumulation mais du réinvestissement productif du capital.

                Les actions politiques et de résistance économique des partisans du PRO ne doivent pas mener à pleurnicher pour obtenir une redistribution «équitable» du capital et des profits au bénéfice des démunis mais s’orienter vers la paralysie de l’appareil productif. Moins de plus-value et moins de profits signifient moins de capital productif à réinjecter dans le processus de reproduction élargie et en bout de  course la faillite inévitable et l’effondrement inéluctable du système impérialiste tout entier.


                Bref, le mode de production impérialiste ne peut continuer à se développer de par ces axiomes, ces postulats et ces lois inhérentes de fonctionnement. Il est futile de tenter de le ranimer ou de le réformer. Ce système s’est engagé depuis quelques années dans une spirale catastrophique et nul ne peut l’en réchapper. Il viendra un temps où il faudra lui donner le coup de grâce et achever la bête immonde, ce qui constitue la mission du prolétariat. Marx n’est pas mort.


     


    (1)  http://www.marianne.net/gerardfiloche/Il-n-y-a-pas-de-classe-moyenne-ni-des-classes-moyennes_a33.html


    (2)  Tom Thomas (2009) La crise. Laquelle ? Et après ? Page 75.

    http://www.les7duquebec. com/7-au-front/la-politique-du-capital-dans-la-crise/. Le Crash s’en vient :  http://publications-agora.fr/pack/ssw3b/?code=ESSWP803&a=3&o=38&s=74&u=59913&l=614&r=MC&g=0


    (3)  http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Cor%C3%A9e et http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_de_Yougoslavie et http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_Vi%C3%AAt_Nam et http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d'Irak


    (4)  http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/378357/0-5-de-la-population-accapare-35-des-avoirs?utm_source=infolettre-2013-05-16&utm_medium=email&utm_campaign=infolettre-quotidienne


    (5)   Thomas (2009) La crise. Laquelle ? Et après ? Page 69.

                http://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-politique-du-capital-dans-la-crise/


    (6)   La Fonction de l'orgasme, L'Arche, 1986. Orig. allemand Die Funktion des Orgasmus, trad. américaine The Function of the Orgasm, 1942, 1948, réimp. FSG, 1973  et aussi  http://www.robertbibeau.ca/fatima.html

    Inquiétude à la Banque de France sur la hausse du nombre de billets en circulation : les Français basculent dans le black
    Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/inquietude-banque-france-hausse-nombre-billets-en-circulation-francais-basculent-dans-black-jean-marc-sylvestre-884942.html#JBtjQo4ULohirPr6.99
    disait Laffer. Les Français n’ont désormais plus confiance dans l’euro ni dans leur gouvernement.
    Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/inquietude-banque-france-hausse-nombre-billets-en-circulation-francais-basculent-dans-black-jean-marc-sylvestre-884942.html#JBtjQo4ULohirPr6.99

    es billets de 50 euros et 20 euros passent de la main à la main comme jamais. Ce qui a obligé la Banque de France à en faire imprimer beaucoup plus qu'auparavant. Environ 20% de plus pour répondre à la demande des agents de l’économie. La demande primaire vient des banques dont les DAB (distributeurs automatiques de billets) doivent être réapprovisionnés plus souvent dans la semaine. Le cash circule de plus en plus. Pour tous les économistes c’est évidemment le premier marqueur de développement d’une économie souterraine, d’un marché noir. L’évolution est particulièrement évidente dans le commerce de détail, dans la distribution de carburant, dans la restauration, la réparation automobile ou encore le bâtiment.

     Les Français étaient pourtant ceux qui avaient, depuis dix ans, adopté le plus les moyens de paiement électronique en Europe. La carte de paiement et l’ordre de virement avaient pris des parts de marchés et supplantés la monnaie papier, le chèque et les billets de banques. La politique commerciale des banques a certes beaucoup dissuadé les clients d’utiliser les chèques au profit des moyens de paiement direct ; mais la crise qui, en 2008, a cassé la confiance dans les banques a redonné aux billets une place importante. Une fois la confiance rétablie, l’usage de la monnaie n’a pas décru au contraire.

     La raison en est très simple. Les Français se sont mis au cash pour échapper à la pression fiscale. Alors que les riches avaient les moyens de se payer des spécialistes pour faire de l’optimisation fiscale ou la possibilité de s’exiler sous d’autres cieux, une partie de la classe moyenne et modeste a renoué avec le travail au noir ou le troc. Il faut dire que les facteurs qui encouragent le «black» se sont multipliés.

     Le premier catalyseur du travail au noir a été la suppression de l’exonération de la fiscalité sur les heures supplémentaires. Cette mesure a mis dans l’embarras près de 3 millions de salariés qui ont vu leur feuille de paie rabotée de quelques centaines d’euros et leur feuille d’impôt grossir. Ceux qui ont pu, ont travaillé au noir. D’autant qu'au même moment, le statut des auto-entrepreneurs s’est retrouvé menacé et amputé. Le principe des heures supplémentaires et le statut de l'auto-entreprise avaient eu le mérite de "blanchir" une grande partie du travail au noir qui avait alors perdu de son intérêt. La suppression de ses mesures a redonné le goût et l’envie de dissimuler des activités. L’augmentation de tous les impôts a fait le reste.

     Parallèlement, une partie des activités d’entretien de logements et de bâtiments, d'entretien des voitures, où la culture du travail au noir était déjà forte, sont retombées dans l’ombre du travail officiel pour échapper à la TVA et aux charges sociales. Enfin, le développement des sites internet de vente de produits d’occasion du type eBay ou Le Bon Coin, ou même des sites de co-voiturage et de colocation, ont évidemment favorisé la multiplication de transactions hors TVA et fait basculer une partie de l’activité économique dans une zone d’ombre où l’État trop gourmand n’a pas d’accès.

     A l’origine de ce mouvement, il y a évidemment le matraquage fiscal qui touche désormais toutes les couches de la population, mais il y a aussi le manque de sécurité économique et l’instabilité de l’écosystème dans lequel on travaille. En 2009 et 2010, les trois économies européennes les plus fragiles, l’Espagne, l’Italie et surtout la Grèce carburaient pour l’essentiel au cash et très souvent avec des petites coupures. Ni les chèques, ni les cartes bancaires n’étaient acceptées chez les commerçants ou les artisans. En fait, les économies de l’Europe du Sud regorgeaient de liquidités sous forme de billets de banques. Ce qui a posé, d’ailleurs, des problèmes de sécurité aux commerçants.

     La France d’aujourd’hui n’est pas dans la situation de la Grèce en 2009 ou de l’Italie avant l’arrivée de Mario Monti. Il y a cependant des symptômes qui montrent le trouble grandissant du corps social. Les banques ont parfaitement mesuré ce phénomène. La Banque de France devrait publier des statistiques très prochainement, mais Bercy sait très bien que si l’impôt ne rentre pas, ou mal, c’est parce que l’activité est faible mais aussi parce qu’une partie de cette activité est volontairement dissimulée pour échapper à la pression fiscale.

     Pourquoi les riches seraient-ils les seuls à pouvoir se protéger ? Le travail au noir c’est la façon soft que la classe moyenne emprunte pour échapper au carcan fiscal, dans tous les pays, à toutes les époques. Quand la fiscalité devient confiscatoire, le contribuable s’enfuie ou il peut. «Les hauts taux tuent les totaux » disait Laffer. Les Français n’ont désormais plus confiance dans l’euro ni dans leur gouvernement.


    Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/inquietude-banque-france-hausse-nombre-billets-en-circulation-francais-basculent-dans-black-jean-marc-sylvestre-884942.html#JBtjQo4ULohirPr6.99

    votre commentaire
  •  

     

    Dimanche 3 novembre 2013

    Irak dix ans aprèsDix ans ont passé depuis l’invasion de l’Irak par les États-Unis. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les objectifs officiels de l’époque, à savoir la libération du peuple irakien de l’oppression de la dictature de Saddam Hussein pour en faire un pays moderne et démocratique, ont lamentablement échoué. Pis, c’est chaque jour un peu plus le chaos dans un pays en ruine.  

     

    Les chiffres parlent malheureusement d’eux-mêmes. Ce sont ainsi plus de 4.700 personnes qui ont perdu la vie dans des attentats depuis le début le l’année. 638 victimes sont à inscrire sur le compte du seul mois d’octobre. Personne n’est en mesure de déterminer exactement combien de personnes ont été tuée en Irak depuis l’invasion étasunienne. Selon une enquête menée conjointement par le gouvernement iraquien et l’Organisation mondiale de la santé, 151.000 Irakiens seraient morts de mort violente entre mars 2003 et juin 2006. Les Nations-Unies ont confirmé qu’en 2006 (dernière année où les données sont réputées fiables), au moins 35.000 personnes avaient été tuées.

     

    Dix ans ont passé. Les media occidentaux semblent avoir perdu tout intérêt pour l’Irak, se concentrant sur des sujets plus consensuels ou attrayants. Entre les rives du Tigre et de l’Euphrate, au cœur du Moyen-Orient, une longue et laborieuse transition démocratique est en train de prendre forme depuis la fin officielle de la guerre, le 1er mai 2003.

     

    Un parcours non sans obstacles tant sont nombreuses les contradictions de l’Irak moderne. Le pays est divisé par une guerre civile féroce entre fractions sunnites et chiites. La violence s’est intensifiée après que les forces de sécurité ont violemment réprimé le 23 avril dernier une manifestation sunnite contre le gouvernement, provoquant la mort de dizaines de personnes. Cet épisode a provoqué la réaction des sunnites, qui se sentent marginalisés par le gouvernement chiite. Les milices d’al-Qaïda tentent de tirer profit de la situation, ce qui touche par ricochet le gouvernement.

     

    Les forces d’intervention étasuniennes n’ont jamais vraiment réussi à stabiliser la situation, allant parfois jusqu’à s’engager dans des opérations contraires au droit des conflits armés. Elles ont ainsi utilisé en novembre 2004 des armes chimiques lors de l’assaut de la ville de Falloujah, considérée par les troupes américaines comme un bastion d’insurgés sunnites. Un an plus tard, une folle équipée de Marines tuaient à Haditha vingt-quatre civils irakiens sans défense. Difficile d’apparaître dans ces conditions comme des libérateurs animés des plus nobles sentiments…

     

    Ni les États-Unis, ni même les Nations-Unies n’ont porté un intérêt suffisant à l’actuel gouvernement irakien du Premier ministre Nouri al-Maliki, rongé par la corruption, par la répression et par la longue série de violations des droits humains. Les forces de police, contrôlées par les ministères de l’intérieur et de la défense, sont intervenues massivement entre la fin 2011 et mars 2012 avant un sommet de la Ligue arabe à Bagdad, et ont arrêté des centaines de personnes manifestant contre le gouvernement comme une mesure pour prévenir d’éventuels attentats terroristes. L’ONG étasunienne Human Rights Watch a critiqué très sévèrement dans son rapport annuel le nouvel Irak, l’accusant de devenir un état policier. Plusieurs détenus ont même témoigné avoir été torturés.

     

    Rien d’étonnant à ce que la peine capitale soit dans ce contexte un sujet brûlant. Au moins 125 personnes ont été exécutées depuis le début de l’année ; quarante-deux l’ont été la semaine où on a célébré la journée mondiale contre la peine de mort. Amnesty international fait notamment remarquer qu’en violation des normes internationales, la loi institue la peine de mort pour certaines infractions dont on ne peut considérer qu'elles entrent dans la catégorie des crimes les plus graves, notamment l'enlèvement n'entraînant pas la mort. La peine capitale est ainsi devenue pour le gouvernement un moyen d’asseoir sa mainmise sur le pays.

     

    Le bilan qu’on peut tirer de ces dix années en Irak ne peut être que négatif. L’intervention étasunienne n’a pas apporté que la misère et et la corruption. Il n’y a pas un eu un jour depuis 2003 sans que le pays ne perde une vie des suites des violences terroristes. Si c’est ça le modèle de démocratie que l’Occident s’évertue à exporter depuis des décennies, il n’y a vraiment pas de quoi s’émerveiller tant l’échec de ce système politique, économique et social, est patent.

    Capitaine Martin

     

     

     


    votre commentaire
  • Irak dix ans aprèsDix ans ont passé depuis l’invasion de l’Irak par les États-Unis. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les objectifs officiels de l’époque, à savoir la libération du peuple irakien de l’oppression de la dictature de Saddam Hussein pour en faire un pays moderne et démocratique, ont lamentablement échoué. Pis, c’est chaque jour un peu plus le chaos dans un pays en ruine.  

     

    Les chiffres parlent malheureusement d’eux-mêmes. Ce sont ainsi plus de 4.700 personnes qui ont perdu la vie dans des attentats depuis le début le l’année. 638 victimes sont à inscrire sur le compte du seul mois d’octobre. Personne n’est en mesure de déterminer exactement combien de personnes ont été tuée en Irak depuis l’invasion étasunienne. Selon une enquête menée conjointement par le gouvernement iraquien et l’Organisation mondiale de la santé, 151.000 Irakiens seraient morts de mort violente entre mars 2003 et juin 2006. Les Nations-Unies ont confirmé qu’en 2006 (dernière année où les données sont réputées fiables), au moins 35.000 personnes avaient été tuées.

     

    Dix ans ont passé. Les media occidentaux semblent avoir perdu tout intérêt pour l’Irak, se concentrant sur des sujets plus consensuels ou attrayants. Entre les rives du Tigre et de l’Euphrate, au cœur du Moyen-Orient, une longue et laborieuse transition démocratique est en train de prendre forme depuis la fin officielle de la guerre, le 1er mai 2003.

     

    Un parcours non sans obstacles tant sont nombreuses les contradictions de l’Irak moderne. Le pays est divisé par une guerre civile féroce entre fractions sunnites et chiites. La violence s’est intensifiée après que les forces de sécurité ont violemment réprimé le 23 avril dernier une manifestation sunnite contre le gouvernement, provoquant la mort de dizaines de personnes. Cet épisode a provoqué la réaction des sunnites, qui se sentent marginalisés par le gouvernement chiite. Les milices d’al-Qaïda tentent de tirer profit de la situation, ce qui touche par ricochet le gouvernement.

     

    Les forces d’intervention étasuniennes n’ont jamais vraiment réussi à stabiliser la situation, allant parfois jusqu’à s’engager dans des opérations contraires au droit des conflits armés. Elles ont ainsi utilisé en novembre 2004 des armes chimiques lors de l’assaut de la ville de Falloujah, considérée par les troupes américaines comme un bastion d’insurgés sunnites. Un an plus tard, une folle équipée de Marines tuaient à Haditha vingt-quatre civils irakiens sans défense. Difficile d’apparaître dans ces conditions comme des libérateurs animés des plus nobles sentiments…

     

    Ni les États-Unis, ni même les Nations-Unies n’ont porté un intérêt suffisant à l’actuel gouvernement irakien du Premier ministre Nouri al-Maliki, rongé par la corruption, par la répression et par la longue série de violations des droits humains. Les forces de police, contrôlées par les ministères de l’intérieur et de la défense, sont intervenues massivement entre la fin 2011 et mars 2012 avant un sommet de la Ligue arabe à Bagdad, et ont arrêté des centaines de personnes manifestant contre le gouvernement comme une mesure pour prévenir d’éventuels attentats terroristes. L’ONG étasunienne Human Rights Watch a critiqué très sévèrement dans son rapport annuel le nouvel Irak, l’accusant de devenir un état policier. Plusieurs détenus ont même témoigné avoir été torturés.

     

    Rien d’étonnant à ce que la peine capitale soit dans ce contexte un sujet brûlant. Au moins 125 personnes ont été exécutées depuis le début de l’année ; quarante-deux l’ont été la semaine où on a célébré la journée mondiale contre la peine de mort. Amnesty international fait notamment remarquer qu’en violation des normes internationales, la loi institue la peine de mort pour certaines infractions dont on ne peut considérer qu'elles entrent dans la catégorie des crimes les plus graves, notamment l'enlèvement n'entraînant pas la mort. La peine capitale est ainsi devenue pour le gouvernement un moyen d’asseoir sa mainmise sur le pays.

     

    Le bilan qu’on peut tirer de ces dix années en Irak ne peut être que négatif. L’intervention étasunienne n’a pas apporté que la misère et et la corruption. Il n’y a pas un eu un jour depuis 2003 sans que le pays ne perde une vie des suites des violences terroristes. Si c’est ça le modèle de démocratie que l’Occident s’évertue à exporter depuis des décennies, il n’y a vraiment pas de quoi s’émerveiller tant l’échec de ce système politique, économique et social, est patent.

    Capitaine Martin


    votre commentaire